Pin sylvestre
Provence-Alpes-Côte d'Azur
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On se demande à plusieurs reprises si l’on est sur la bonne route, tant celle-ci se rétrécit au fur et à mesure qu’elle gravit la pente vive de cette vallée ensoleillée du sud du Mercantour. Pourtant, les panneaux sont affirmatifs : l’arboretum de Roure n’est plus très loin, c’est certain. Ici, au bout de la route, on n’est pas au bout de notre surprise, ni de notre ravissement. Dans ce jardin d’altitude créé en 1988 par Marcel Kroenlein, botaniste et ancien directeur du jardin de Monaco, en collaboration avec Michèle Ramin, l’actuelle présidente, qui poursuit l’œuvre avec passion, on découvre un pin véritablement singulier. Il ne surprend pas par sa taille, somme toute modeste, ni même par son essence, le pin sylvestre étant un arbre spontané et bien répandu dans la vallée, mais plutôt par sa physionomie. En effet, il semble doté de nombreux pieds, une dizaine, ce qui est très inhabituel pour un pin sylvestre et ce qui en fait un « pin polypode ». Au départ, on pensait à l’arboretum qu’il s’agissait de plusieurs arbres entremêlés. Pour percer le mystère, on a donc délicatement enlevé la terre à ce que l’on pensait être leurs pieds. En définitive, il n’y avait qu’un seul et même pied, un tronc unique, et donc un seul et même arbre, un arbre pour le coup vraiment unique !
Aux alentours
Les gorges du Cians et du Daluis offrent de vertigineux canyons, creusés par le Var dans des roches rouges appelées « pélites », qui datent du permien. Ces roches rouges correspondent
à des cendres volcaniques et des sédiments fins déposés il y a plus de 250 millions d’années, qui ont subi une oxydation du fer plus ou moins forte. Il en résulte un paysage extraordinaire. -
Description naturaliste de l'arbre
Essence : Platane commun
Nom scientifique : Pinus sylvestris
Famille : Pinacées
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Année de candidature
2018
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Credit photo
E.Boitier
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