Le palétuvier de Jarry — Concours de L’Arbre de l’Année

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Palétuvier rouge

Guadeloupe

Nominé 2016
  • Forme buissonnante et silhouette en échasse, positionné seul en front de la
    façade littorale, entre terre et mer, à proximité de l’embouchure de la Rivière
    Salée qui sépare les deux principales îles de Guadeloupe, Grande-Terre et
    Basse-Terre, on reconnaît le palétuvier rouge de Jarry au premier coup d’oeil.
    Il nous rappelle qu’avec près de 8 000 ha de mangroves, l’écosystème le plus productif
    en biomasse à travers le monde, la Guadeloupe abrite la plus grande forêt humide des
    Petites Antilles. Ni plus ni moins.
    Et la mangrove est ici au coeur de la vie des hommes et de leurs croyances. En Guadeloupe, le
    bois des palétuviers était utilisé pour produire du bois de chauffe, ses feuilles vertes étaient
    préconisées pour les femmes après l’accouchement et l’extrémité des tiges, qui n’ont pas, elles,
    de contact avec l’eau de mer, s’employait contre les maux dentaires. La mangrove, cette forêt
    à l’allure inquiétante, a servi de refuge aux « Neg’Marrons », les esclaves qui ont lutté pour
    leur liberté en fuyant la propriété de leur maître. S’échapper dans cet espace inhospitalier
    leur permettait de perdre les chiens lancés à leur poursuite. Pour se protéger des piqûres
    d’insectes, les « Neg’Marrons » s’enduisaient de la vase de la mangrove donnant naissance
    dans l’imaginaire à d’effrayants zombies, les fameux « soukounians ».

  • Description naturaliste de l'arbre

    Essence : Palétuvier rouge
    Nom scientifique : Rhizophora mangle
    Famille : Rhizophoracées
    Hauteur : 4 m

  • Année de candidature

    2016

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