Cèdre

Un cèdre, en Auvergne ? Des chênes, des hêtres, d’accord, mais un cèdre ? Eh bien si, car dans les parcs des châteaux auvergnats, on plantait jadis le plus majestueux des conifères.
Comme arbre d’ornement. Le château de la Tour de Dompierre-sur-Besbre n’y fit pas exception et le cèdre présenté ici par la famille Colcombet, propriétaire des lieux,
dresse son imposante silhouette non loin de la bâtisse depuis la fin du XVIIIe siècle ! Parisienne, la famille y passe tous ses étés depuis 1850. À l’ombre bienfaisante de ce deux fois
centenaire, dont le tronc s’est, curieusement, divisé en trois énormes branches maîtresses qui semblent tutoyer le ciel. En véritable seigneur des lieux.

Description naturaliste de l'arbre

Cèdre probablement bicentenaire, proche de la maison de La Tour. Le bâtiment a été
refait à la fin du XVIIIe siècle. Le cèdre a été planté à cette époque. Lors d’aménagements vers 1870,d’autres cèdres ont été ajoutés, dont certains subsistent encore, ainsi qu’un séquoia de belle taille (6 m de circonférence), aujourd’hui foudroyé.

Esthétique

Orienté au nord, l’arbre a pris une grande ampleur. Son tronc a une circonférence de
5,60 m et sa hauteur avoisine les 30 m. Son tronc se divise précocement en trois énormes branches maîtresses verticales, sur lesquelles se greffent d’immenses branches horizontales.

Histoire

Notre famille habite la maison de La Tour depuis 1850. La tradition familiale voulait
que l’on aille se réfugier dans l’ombre du cèdre lors des fortes chaleurs du mois d’août...
Mais l’auteur de ces lignes, alors gamin, ayant eu l’occasion d’assister à la chute d’une importante
branche, ne le recommande pas.

Espèces animales ou végétales abritées

L’arbre est habité par des corvidés, des passereaux et des écureuils qui y trouvent le calme
d’un parc isolé par les prairies, où paissent placidement les vaches charolaises. Il ombrage
aujourd’hui également un troupeau de moutons.

Année de candidature

2011

Credit photo

E.Boitier