L’Arbre de Quenouille du plateau de Coyan — Concours de L’Arbre de l’Année

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Arbre de Quenouille / Tilleul

Auvergne-Rhône-Alpes

Nominé 2013
  • La rencontre se mérite ! Une heure et demie de montée, et une arrivée sur le plateau de Coyan battu par les vents, où se racontent des histoires
    de bergers solitaires et de loups sanguinaires. Mais il en faut beaucoup plus pour décourager émilie et sa troupe de théâtre, qui propose là-haut des pièces où l’arbre est acteur principal. Action !

    C’est une sorte de vigie sur le plateau du Coyan qui domine notre commune. Nous organisons des
    randonnées vers cet arbre sur lequel ont toujours circulé de nombreuses histoires vraies ou légendaires.

  • Description naturaliste de l'arbre

    Circonférence : 180 m à 1,30 m du sol 180 cm. Hauteur : 12,80 m. Âge : plus de 200 ans car le
    poète cantalien Jean Ajalbert en parle comme en ces termes en 1891 dans son ouvrage «Veillées d’Auvergne» : «... un tilleul, dont le vent a grignoté, déchiqueté les feuilles comme auraient fait des chèvres...».

  • Esthétique

    Il n’est pas majestueux comme peuvent l’être les tilleuls parce qu’il a fort à faire pour à résister
    au vent, à la pluie, à la neige, au grésil… Même à la belle saison, lorsqu’il pourrait enfin se déployer, il doit
    demeurer modeste et humble pour ne pas s’attirer les foudres du ciel d’été.

  • Commentaires

    C’est un tilleul. Il a poussé sur le plateau du Coyan, entre la vallée de la Cère et celle de la
    Jordanne, toutes deux branches de la belle étoile qui a pour coeur le Puy Mary. Il a grandi près du buron
    de Quenouille, dans le Cantal. Il a résisté à tous les assauts et se dresse aujourd’hui seul sur la rondeur de
    cette terre élevée à quelques 1 250 mètres d’altitude. Un hommage lui est rendu à travers un livre qui en fait
    son portrait. Les photographies le racontent en toutes saisons, à toutes les heures du jour et de la nuit. Les
    textes donnent à lire les témoignages d’une vingtaine de personnes qui l’ont fréquenté, du gentianaïre à la
    randonneuse en passant notamment par le cabretaïre, le buronnier, le chasseur, le poète… Ils racontent la
    vie d’aujourd’hui et celle d’hier sur le Coyan, au temps où les hommes croisaient le regard du loup. Pour tous
    ceux-là, et pour de très nombreux autres, l’arbre de Quenouille demeure un précieux repère.

  • Année de candidature

    2013

  • Credit photo

    Louis-Marie Préau

  • Voir son emplacement