Concept, audience, projet... Ce dossier de presse vous présente tous les aspects de cet événement annuel unique qui fédère aujourd'hui des milliers de passionnés des arbres.
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Hêtre de "Lou Deime" Présenté par l'association Chavagnac Avenir
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Retrouvez certains arbres du concours dans le livre de Georges Feterman "L'arbre dans tous ses états" .
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Le concours a été initié en 2011 par Terre Sauvage et l'Office national avec le soutien de partenaires.
Il n’y aurait pas de concours sans ces partenaires fidèles, impliqués et hyper motivés !
Le tamaris d’Afrique du lieu dit Losari, à Belgodère, se présente sous la forme d’une cépée de 10 mètres de circonférence au sol qui pointe à une hauteur de 11 mètres. C’est une taille rarement atteinte chez cet arbuste natif des régions côtières de l’ouest de la Méditerranée, qui ne dépasse pas 2 à 3 mètres en général. Mais ce qui impressionne encore davantage, c’est la surface occupée par l’arbre, proche de 600 mètres carrés ! Cette croissance remarquable est probablement liée à l’abondance de l’eau sur le site. Les dimensions et les anciennes photographies disponibles laissent penser que ce tamaris est très certainement centenaire. Il présente une forme tentaculaire, formée de pas moins de 16 charpentières rampantes et tortueuses. Certaines sont entrelacées, quand d’autres s’étendent au-dessus de la rivière Fiume di Regino. Comme bien souvent pour les sujets âgés de cette espèce, le tronc et les charpentières ont tendance à se creuser ; deux sont d’ailleurs brisées, mais toujours vivantes. Un deuxième arbuste sort également de terre via le marcottage d’une des charpentières. Ses feuilles en écailles imbriquées, vertes à gris vertes, et ses fleurs blanches à rose pâle, apportent de la couleur dès la fin de l’hiver. Une merveille naturelle.
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Au cœur même de la vieille ville de Vendôme (Loir-et-Cher) et de ses superbes rues piétonnes, un petit passage – nommé Édouard Massé – permet de s’immiscer entre les maisons et de longer
le Loir afin de gagner un beau jardin. Là apparaît un très beau platane, dont on remarque de suite
l’empattement. Ses grosses racines s’ancrent sur une ancienne balustrade et viennent plonger dans
la rivière, au point de servir volontiers de reposoir aux canards. Ce platane est le plus ancien arbre
répertorié de Vendôme. Il a été planté en 1759 à l’extrémité orientale de l’île Paradis (le nom du
lieu à l’époque), constituant le premier jalon du jardin d’ornement qui allait remplacer les formes
vivrières antérieures (vergers et potagers). Ce jardin compte désormais de nombreux arbres et
une diversité de fleurs tout à fait intéressante. Il se dit ici qu’un certain Honoré de Balzac, alors
interne dans le collège oratorien situé juste à côté, aimait à l’admirer depuis sa fenêtre. Les plus perspicaces des lecteurs assurent même qu’il l’évoque dans son ouvrage Louis Lambert,
publié en 1832. Aujourd’hui, les habitants sont tout aussi sensibles à cet arbre qui fait partie
intégrante de l’histoire de la ville, comme en témoignent les téléphones portables brandis vers lui par presque tous les promeneurs que nous avons vu passer alors que nous réalisions les prises de vue.
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Alors qu’il cherche des terrains proches de chez lui pour étendre ses champs – il cultive de l’arnica –dans les Combrailles (Puy-de-Dôme), Sylvain Pouvaret tombe sur une parcelle qui abrite un véritable trésor : un tilleul gigantesque. Lui, le naturaliste averti, n’en croit pas ses yeux. L’arbre a l’allure d’une trogne parfaite, avec un tronc creux, court et massif, des charpentières imposantes et puissantes, surmontées d’une cinquantaine de branches dressées qui filent vers le ciel. Il prend rapidement contact avec le propriétaire, un agriculteur, qui lui raconte que lui aussi est tombé sous
le charme du tilleul de la Combe droit. Il y a une trentaine d’années, il s’est empressé d’acheter la parcelle, sans négocier, pour protéger le géant d’une tronçonneuse trop affûtée. Il voit d’un très bon œil que le jeune paysan ait exactement la même aspiration et la vente est rapidement conclue : le tilleul reprend une dose d’éternité. Le site va désormais faire l’objet d’une Ore (Obligation réelle
environnementale) et est en convention avec le conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne. On ne sait pas grand-chose de l’arbre, mais Sylvain Pouvaret avance l’hypothèse séduisante qu’il aurait été planté à l’occasion d’un mariage. En effet, sur la carte de Cassini, le lieudit aujourd’hui appelé La Villatte se nommait La Velate (ce qui signifie « La Voilée »). Rappelons que le tilleul est le symbole de
l’amour et de la fidélité. Coïncidence ?
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