Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Cyprès

Originaire des côtes de la Californie centrale, le cyprès de Lambert est un arbre d’ornement dans de nombreuses régions du monde aux hivers doux et aux étés frais. C’est le cas dans le golfe du Morbihan, où l’arbre caractérise fortement les paysages littoraux. À la pointe d’Arradon, une rangée de cyprès séculaires est en première ligne face aux éléments. Jacques Marchandise, jeune retraité et grand amateur de photographie, les connaît depuis son enfance. Au lendemain d’une grosse tempête, il leur rend une visite et constate les dégâts : de nombreuses branches jonchent le sol. Les cyprès ont subi les assauts ravageurs du vent, mais ils ont résisté une nouvelle fois, avec panache et non sans bravoure. Il prend des images, un peu comme des témoignages de « ces arbres qui, comme bien d’autres, se meurent peu à peu sur notre littoral, ­victimes de toutes les agressions dont nous pouvons en partie nous tenir pour responsables, du fait de nos agissements sur cette planète. Le trait de côte recule et ces arbres sont inexorablement voués à disparaître ». Si le constat est implacable, la beauté, elle, est évidente. Ces arbres lui parlent, avec leurs formes sculptées par le vent et leurs nombreuses balafres et cicatrices. « Arrivé à l’âge de la contemplation, je ne me lasse jamais des paysages, des lumières, des ciels du golfe. » Espérons que le spectacle dure encore longtemps.

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Hêtre pourpre

En lisière de la grande forêt d’Écouves, la plus vaste de Normandie avec 15  000 hectares, le château de l’Ermitage, construit en 1846, abrite dans son parc un arbre remarquable, un hêtre pourpre, près de deux fois centenaire. Arbre d’ornement par excellence, il a sans doute été planté par l’un des premiers propriétaires. L’un d’eux, le peintre Georges Lacombe (1868-1916), élève et ami de Paul Gauguin, s’installe au château en 1897. Il aménage un atelier et invite peintres et artistes en vue, notamment des membres du mouvement Nabi, jeunes peintres symbolistes ­passionnés d’ésotérisme et de spiritualité, disciples de Gauguin. Il faut dire que la situation du château est parfaite, à mi-chemin entre Paris et Pont-Aven. Le hêtre pourpre est un modèle idéal et il se retrouve vite en bonne place sur de nombreuses toiles. Après plusieurs décennies d’abandon, les propriétaires actuelles, Annabel Moreau et sa fille Zoé, souhaitent restituer la dimension artistique et culturelle des lieux, aidées par Nicolas Blanchard, qui conduit un travail de thèse pluridisciplinaire retraçant la fabuleuse épopée de la forêt d’Écouves, qu’elle soit historique, culturelle ou encore naturelle. Le hêtre pourpre de l’Ermitage est entre de bonnes mains.

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Le châtaignier de Conteval

D’emblée, il a la bienveillance amicale des gens du Nord. Alors, quand Sébastien Hoyer nous raconte qu’enfant, il veillait avec soin sur ce grand et beau châtaignier qui orne le parc du château familial de Conteval, dans le Boulonnais, on le croit sans l’ombre d’une ­hésitation. Attiré par sa stature remarquable, sa charpente protectrice et sa ramure descendant naturellement en cloche jusqu’au sol, il y trouvait souvent refuge et se montrait très attentif à ses meurtrissures et à ses besoins. Il se souvient ainsi avoir soigné une forte blessure créée par la foudre, qui lui avait brûlé le tronc. En 1985, une grande descente de cime l’avait également beaucoup inquiété, au point qu’il se revoit, âgé d’une douzaine d’années, lui apportant des brouettes de feuilles pour nourrir ses vieilles racines et lui parlant pour lui dire tout son ­attachement. Il semblerait bien que ses prières aient été entendues, car, aujourd’hui, c’est l’arbre que tout le monde vient admirer dans le parc, entièrement jardiné et boisé sur une surface de huit hectares. Des artistes en font même le portrait, nous confie-t-il avec fierté. Il a vu passer du monde. Planté à la création du jardin sous Louis XVI, il a rencontré dans son jeune temps des agronomes distingués comme le marquis de Guerchy ou Roland de la Platière, des botanistes comme Dumont de Courset, à l’origine de sa plantation, ou des égéries nationales telle Manon Roland. Pendant le camp de Boulogne, de 1803 à 1805, il a eu la visite du général Vandamme, et probablement de l’empereur Napoléon Ier. Il a surtout, nous précise Sébastien, vu naître, vivre et mourir la plupart des membres de sa famille. Comment ne pas admirer cet arbre remarquable, plutôt grand pour un châtaignier, au tronc tortueux sculpté par les vents dominants du sud-ouest qui proviennent de la Manche ?

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Frêne

La légende attribue la plantation de ce frêne, situé au cœur du village de Vence, aux abords des remparts de la vieille ville, à la visite de François Ier et du pape Paul III, à l’occasion de la Trêve de Nice, conclue entre le roi de France François Ier et Charles Quint en 1538. On dit même que le premier l’aurait planté de ses propres mains. C’est une belle histoire, et comme toutes les belles histoires, elle est invérifiable. Las, il semble bien qu’en réalité, aucun de ces grands personnages ne soit venu à Vence, et il reste donc une incertitude quant à l’âge de cet arbre. L’arbre est bien là, et c’est l’essentiel, accompagnant la vie du village depuis plusieurs siècles. On lui prête l’âge éminemment respectable de près de 500 ans. Cela semble parfaitement plausible au regard des cinq mètres de ­circonférence de son tronc, qui est entièrement creux. Creux au point d’avoir procuré pas mal de migraines aux experts qui se sont succédé à son pied, et dont la plupart ne prévoyaient pas d’autres issues que l’abattage, pour des raisons de sécurité. Un expert plus avisé a finalement jugé qu’il n’y avait pas de sens à abattre un tel patrimoine.

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Châtaignier

Il est là, comme perdu au milieu de nulle part, dans la campagne melloise, avec sa silhouette ramassée et trapue, son tronc en grande partie creux, dans lequel on peut se lover, son écorce plissée et striée, qui a vécu tant de choses, vieux de plusieurs siècles. Il n’est pas aussi perdu que l’on pourrait le croire : il est à la croisée des chemins. On en dénombre au moins six, peut-être sept : petites routes, chemins buissonniers et layons, disposés en étoile, avec le vieil arbre au centre. Le lieu est même très fréquenté. D’abord pour les châtaignes qui, en cet automne, attirent de nombreux ramasseurs. Mais il est surtout connu de tous comme un phare, comme un repère. La « talle à teurtous », dans le parler local, c’est le châtaignier de tous, qui appartient à tout le monde. Un arbre public, en somme. La talle désigne un châtaignier greffé pour la production de fruits. Marie-Thérèse Cromer, adjointe chargée de la communication de Celles-sur-Belle, souhaite que le patrimoine naturel soit mieux connu et reconnu, qu’il soit davantage mis en valeur : c’est dans ce sens que va cette candidature.

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Documentaire "Le plus bel arbre"

EN REPLAY sur USHUAÏA TV jusqu'au 30 Avril 2022. Le plus bel arbre est un road movie, un périple un été, à travers la France.

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EDITION 2022

A vos marques, prêts, votez ! Ouverture des votes le 2 novembre 2022 à 9h30.

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LAUREATS 2021

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LAUREATS 2021

La réunion du jury s’est tenue le 13 janvier 2022. Quatre prix ont été décernés : le prix du public, le prix du jury, un prix spécial coup de cœur remis par la marque l’Arbre Vert et un prix d’honneur. Le jury remercie l'ensemble des candidats qui ont participé à cette édition ! Leur implication, leur investissement et leur mobilisation ont permis de sensibiliser la population à la protection des arbres, et à mettre en lumière ce patrimoine naturel exceptionnel.

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Exposition des Arbres nominés - Edition 2021

Du 20 janvier au 1er Mars 2022, découvrez les 14 Arbres de l'édition 2021 en gare de Paris Gare de Lyon, situé à l'extérieur en face du hall 1, pour une durée de 2 mois. Heureuse d’oxygéner ses espaces à travers de magnifiques spécimens, SNCF Gares & Connexions s’associe au concours en exposant la photo des arbres sélectionnés. L’ Art en gares, comme une nouvelle invitation au voyage !

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