Retrouvez certains arbres du concours dans le livre de Georges Feterman "L'arbre dans tous ses états" .
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Les actualités
Thibault de Lisle se souvient très bien de la première fois qu’il a vu ces deux arbres
accolés, tronc à tronc, au beau milieu de la forêt. C’était il y a presque quarantecinq
ans, ils ne mesuraient alors que quelques mètres de haut. Depuis, il n’a jamais
manqué de venir et revenir voir ces amants sylvestres, si bien qu’au fil des années,
ces arbres, situés à quelques encablures de la maison, sont devenus l’objectif central
des balades familiales. Le couple pourrait paraître saugrenu : l’un feuillu, l’autre résineux, l’un
chêne, l’autre sapin pectiné, l’un roi historique de nos forêts, l’autre symbole de leur exploitation.
Malgré leurs différences, ils ont mêlé leurs racines, rapproché leurs troncs, qui s’effleurent plus
qu’ils ne se touchent, et confondu leurs cimes. Aujourd’hui on pourrait presque croire qu’ils
ne forment plus qu’un seul arbre qui monte droit vers la lumière d’une croissance rapide, mais
sereine, se donnant mutuellement de la force et de la volonté. La définition même d’un couple.
Alors on se presse au pied de ces arbres pour ressentir au mieux cette énergie amoureuse : l’an
passé, dans la famille, on y a même célébré un mariage. Tandis que nous approchons des arbres,
le jour de la prise de vues, c’est le déluge : les amoureux blottis l’un contre l’autre ne semblent
pas vraiment avoir envie qu’on vienne troubler, pour un temps, leur douce intimité. On ne peut
qu’admirer la puissance des sentiments.
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La carte des arbres de France
Patrimoine des Monts de la Madeleine. Depuis
longtemps, l’allée est fréquentée par de
nombreux visiteurs. Elle fait partie des vestiges
d’activités agricoles liées aux communautés
paysannes de la montagne bourbonnaise. Le
geste du plessage, aujourd’hui perdu, représente
un savoir-faire ancestral que le syndicat mixte
des Monts de la Madeleine essaie de faire revivre
à travers des stages d’initiation et de formation
pour les habitants et les professionnels.
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La carte des arbres de France
Suite aux délibérations du jury le 16 janvier 2025 au siège d'Ushuaïa TV, les lauréats du concours de « l’Arbre de l’année 2024 » ont été désignés.
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Lauréats
Dans le parc du Château de la Dauphine (en hommage à Marie-Josèphe de Saxe,
dauphine de France et mère de Louis XVI), deux magnifiques liquidambars d’Orient
coulent des jours heureux. Ils se dressent, majestueux, à côté d’une belle allée de
pins parasols, d’un petit bassin entouré de cyprès chauves, de quelques charmes et
de chênes. Dans ce parc ceinturé de vignes, des alouettes lulu lancent leurs chants
flûtés, des étourneaux sont à la fête à la cime des grands arbres, un roitelet vient se faufiler dans
les branches basses, un pic épeiche crie toute sa joie… Magie d’une matin d’automne. Non loin, on
aperçoit la Dordogne, placide et limoneuse. Il se dit ici que ce pourrait être des graines apportées
en guise de cadeau depuis Versailles (au XVIIIe siècle, les vins de Fronsac étaient les plus chers
du royaume et les favoris de la cour) qui ont engendré ces beaux sujets. Ces arbres seraient les
liquidambars d’Orient les plus vieux et les plus gros de France, voire d’Europe. Ici, on est aux
petits soins pour ces spécimens et leur environnement. Stéphanie Barousse, la directrice du
domaine, précise que depuis 2009 les 53 hectares du domaine sont conduits en biodynamie.
L’attention portée au vivant semble donc être ici de tous les instants.
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Dans le parc du Château de la Dauphine (en hommage à Marie-Josèphe de Saxe,
dauphine de France et mère de Louis XVI), deux magnifiques liquidambars d’Orient
coulent des jours heureux. Ils se dressent, majestueux, à côté d’une belle allée de
pins parasols, d’un petit bassin entouré de cyprès chauves, de quelques charmes et
de chênes. Dans ce parc ceinturé de vignes, des alouettes lulu lancent leurs chants
flûtés, des étourneaux sont à la fête à la cime des grands arbres, un roitelet vient se faufiler dans
les branches basses, un pic épeiche crie toute sa joie… Magie d’une matin d’automne. Non loin, on
aperçoit la Dordogne, placide et limoneuse. Il se dit ici que ce pourrait être des graines apportées
en guise de cadeau depuis Versailles (au XVIIIe siècle, les vins de Fronsac étaient les plus chers
du royaume et les favoris de la cour) qui ont engendré ces beaux sujets. Ces arbres seraient les
liquidambars d’Orient les plus vieux et les plus gros de France, voire d’Europe. Ici, on est aux
petits soins pour ces spécimens et leur environnement. Stéphanie Barousse, la directrice du
domaine, précise que depuis 2009 les 53 hectares du domaine sont conduits en biodynamie.
L’attention portée au vivant semble donc être ici de tous les instants.
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C’est une post-pionnière incapable de se régénérer en sous-bois, car
ses graines ont besoin de la pleine lumière pour germer. Accumulées
dans le sol pendant des décennies, celles-ci peuvent sortir de leur
dormance en masse et contribuer de cette manière au caractère
grégaire de l’espèce. Les colonies de tamarins s’épanouissent ainsi,
lorsque se forment des trouées dans la forêt, à la suite de cyclones,
d’incendies ou d’exploitations forestières. Le tamarin est le premier
à coloniser les sols mis à nu par les incendies.
Malgré son aspect tortueux, son port reste majestueux et vigoureux.
Il peut vivre plusieurs siècles. Symbole de puissance et d’énergie,
l’arbre ne s’épanouit qu’en présence d’Hélios, dieu du soleil. Son
feuillage varie au fil de son existence. D’abord composées – une
feuille est formée par plusieurs petites feuilles –, les jeunes feuilles
disparaissent pour laisser place à des feuilles adultes en forme de
lames, appelées phyllodes. À l’âge adulte, notre seigneur resplendit
par la clarté de son écorce, son feuillage effilé clair-bleuté et son
couvert léger.
Tout cela offre aux tamarinaies une ambiance fantasmagorique à
la lumière délicatement tamisée. Malgré son tronc souvent tordu,
le tamarin fournit un bois d’oeuvre, aux belles teintes jaune clair à
brun rouge, très recherché en ébénisterie. Son grain fin donne un
poli remarquable aux meubles. Ce bois précieux a livré ses lettres de
noblesse à l’artisanat réunionnais. Emblème du patrimoine culturel
et naturel réunionnais, il est surnommé « chêne de Bourbon ».
Tradition et modernité doivent donc aujourd’hui se croiser pour
que se perpétue, à travers les marmailles – enfants –, ce métier du
Tan Lontan : bardeautier (patrimoine réunionnais).
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Les prix seront remis le 6 décembre à Paris.
Le prix du public, le prix du jury, le prix du Bicentenaire des Caisses d'Epargne.
Une exposition présentera les arbres nominés à partir du 10 janvier à Paris Gare de Lyon.