Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Le tilleul de Sully de Saint-Hilaire-Luc

Ses racines, longues et tortueuses, filent jusque sous les pavés de l’église, comme attirées par les chants qui s’en échappent. Mousses et lierre grimpent à l’assaut de son tronc entaillé de profondes rainures. Le beau tilleul, propriété de ce charmant bourg corrézien, a souvent de la visite : les fidèles à la sortie de la messe, les bûcherons chargés de son entretien régulier, les villageois pour la fête du 15 août… et tout plein d’enfants qui se retrouvent là pour goûter et jouer. Ce sont eux, par l’entremise de la jeune Adèle Turquin, qui présentent cet arbre remarquable au concours. Ils sont fiers de sa beauté mais aussi de son passé : vieux de 400 ans, n’a-t-il pas connu Marie-Angélique de Fontanges, l’une des favorites du Roi-Soleil ?

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L’olivier millénaire de Nice

Les familles niçoises le connaissent bien, ce vieux Méditerranéen, avec son écorce brune toute crevassée et son chevelu racinaire ! Car, pour échapper au vacarme de la ville tentaculaire, rien de mieux que d’aller respirer l’air pur là-haut, sur la colline Saint-Philippe, au milieu des oliviers. C’est là que s’échappe, aussi souvent que possible, la famille Connat. Les garçons de 4 et 6 ans ont toujours connu l’olivier, né, lui, mille ans auparavant. Ils escaladent joyeusement ses larges branches accueillantes, jouent au foot tout autour… Se doutent-ils du nombre d’événements qui se sont déroulés au pied de cette sentinelle de l’histoire ? Pour leurs parents, son grand âge l’autorise à figurer au concours de l’Arbre de l’année. Car il symbolise le temps qui passe. Paisiblement.

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Le chêne de Gigors-et-Lozeron

En toile de fond : le Vercors et ses larges vallées panachées de vert. Les formes tourmentées de ce chêne remarquable bordent une petite route qui monte vers un col. Son âge ? Plusieurs centaines d’années. Cela se voit, qu’il a souffert ; qu’il a résisté aux assauts du temps. Le dernier en date ? La foudre qui, en 1996, endommage son tronc déjà éprouvé par les ans. Alors, on aide l’ancêtre à se consolider. Les gens du Vercors, la solidarité et la résistance, ça les connaît ! Une petite fille de 11 ans, joliment prénommée Myrtille, passe ses vacances dans la région, chez ses grands-parents ; il y a dix-sept ans, ses parents firent leurs photos de mariage là, sous le chêne pluriséculaire, dont elle présente la candidature. Comment résister à l’amour ?

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Le châtaignier séculaire de Celles-sur-Belle

Il apparaît, campé sur ses « jambes » de bois, arquées et parcourues de grosses veines, au croisement de plusieurs petites routes de campagne, au lieu-dit La Talle, nom donné aux châtaigniers dans la région. Il est vieux, tout ridé, tout bosselé. Difficile d’évaluer son âge. Son tronc est mort depuis longtemps mais l’arbre – immortel ? – a produit des rejets, bien vigoureux, eux ! Ils le recouvrent d’un abondant feuillage. À qui appartient-il ? À tout le monde ! C’est la Talle à Teurtous, comme on dit ici ! Mais Prom’Haies, une association qui promeut la haie et l’arbre dans les paysages ruraux (représentée ici par Roselyne Redien et Carole Malherbe), veille sur cette « gueule cassée » qui s’est pas mal castagnée ! Parce qu’elle le vaut bien…

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Le fau de Verzy de Neufchâtel-sur-Aisne

Nous sommes à une quarantaine de kilomètres de Verzy, donc au beau milieu de son aire de répartition. Les feuilles du fau (le hêtre, en ancien français), très denses, s’étalent en parasol, cachant en partie son large tronc torsadé et ses branches tordues. D’où son autre nom de hêtre tortillard. Il fut planté voici 300 ans sur les terres d’un ancien monastère, et son histoire est liée à celle des moines de Verzy, pour qui la forme de cet arbre étonnant était due à une intervention divine. Ils en peuplèrent tout un domaine, devenu réserve biologique. La légende dit que Jeanne d’Arc serait venue les voir. Un grand-père entretient celui-ci aujourd’hui, ainsi que le parc qui l’entoure. Ce que ses petits-enfants ont trouvé, à juste titre, remarquable !

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L’arbre girafe de Fouesnant

Un passage sous son arche, une parole à l’arbre, une caresse sur son écorce, une oreille posée sur son tronc : tels sont les rituels institués par la guide nature Lucienne Moisan (à gauche, sur la photo ci-contre, en compagnie de non-voyants). Le site a été aménagé (fil d’Ariane, panneaux en relief et en braille…) pour permettre aux handicapés et mal-voyants de circuler et de rendre visite à cet étonnant chêne pédonculé du bois de Penfoulic, baptisé arbre girafe par les enfants de la commune de Fouesnant. Le chemin qui passe devant est entretenu chaque semaine par des personnes en situation de handicap mental. On peut dire que cet arbre est choyé et adoré de tous ! Et qu’il tord le cou à beaucoup de préjugés !

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Le tilleul de Saint-Cirgues

Ce qui frappe d’emblée, c’est la longueur inhabituelle de son tronc : pas moins de 7 mètres pour une hauteur totale estimée à 35 mètres ! Sans parler de son tour de taille qui avoisine les 9 mètres ! Il surplombe la ferme attenante depuis 400 ans. Sa candidature au concours de l’Arbre de l ‘année a été posée par Julien Tauran, étudiant en Midi-Pyrénées et « reporter arboricole » à ses heures : il aime partir à la recherche d’arbres vénérables. C’est François, un ami, qui lui a signalé le géant. Jadis, ce dernier devait abriter carrioles et calèches ; il est aujourd’hui entouré de tracteurs et de caravanes. Preuve qu’il fait toujours partie de la vie des agriculteurs saint-cirguois. Et, au vu de sa vitalité, pour encore longtemps !

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Le pistachier lentisque de Ghisonaccia

Un jour de 1991, Élise Inversin, bergère de son état, décide de démaquiser le lieu-dit de Gettone, afin de limiter les risques d’incendie et préserver ses moutons. Ce faisant, elle met au jour un arbre, enseveli là depuis des années. Immédiatement, elle se rend compte de son grand âge (entre 800 et 1 000 ans). À l’époque, le pistachier n’intéresse personne. Le 8 juillet 2000, le quartier est la proie des flammes. Quand les pompiers arrivent pour protéger sa villa, Élise les stoppe net : « La maison, on pourra la reconstruire ; l’arbre, on ne le remplacera pas ! » Depuis, l’arbre est une star à Ghisonaccia. Camille (ci-contre avec ses frères) a remporté le 1er prix de poésie grâce à lui : Arbre, mon ami. Ce sont les trois enfants qui le présentent au concours.

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Le fromager de Saint-Pierre

Tel le phénix, cet arbre a le pouvoir de renaître de ses cendres. Dans la nuit du 7 au 8 mai 1902, une pluie torrentielle tombe sur la montagne Pelée. Le volcan s’est réveillé ! L’éruption qui s’ensuit détruit entièrement Saint-Pierre. Planté au bord de la route au-dessus de la commune, le fromager est, lui aussi, consumé par la nuée ardente. Ne reste que son tronc calciné… Mais les vieux sorciers antillais, qu’on appelle les quimboiseurs, vous le confirmeront : l’arbre est doté d’étonnants pouvoirs. Cinquante ans après la catastrophe, des bourgeons apparaissent sur le tronc brûlé. Aujourd’hui, de grosses branches perpendiculaires surplombent à nouveau la route. En créole, le mot « quimbois » signifie « Tiens bois ». C’est pas sorcier !

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Le Ficus retusa de Saint-Denis

Les pionniers caravelles (les 14-17 ans) du groupe scout de Saint-Denis sont si fiers de cet arbre qu’ils l’ont inscrit au concours de l’Arbre de l’année. Ou plutôt, de ces arbres, car ils sont deux. Tellement imbriqués, ils ne font plus qu’un au centre du square Leconte de Lisle (le grand poète est né ici). Est-ce grâce à cette alliance que l’on fait souvent des rencontres sous sa ramure ? Ou bien grâce à son beau port ombelliforme, où il fait bon se retrouver au frais ? On l’appelle aussi « arbre de l’intendant », en mémoire à Pierre Poivre, grand botaniste originaire de Lyon dont la devise était : « Les obstacles déconcertent les têtes faibles et animent les bons esprits. » Ne serait-ce pas également une devise scoute ?

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