Quand les élèves ingénieurs de Purpan veulent s’échapper des cours, c’est sous le plus vieux magnolia d’Europe (280 ans), qu’ils viennent trouver la tranquillité. Son couvert de 1 000 m2, et ses multiples troncs forment un dédale où il fait bon se perdre et se retrouver, pour une amourette ou pour refaire le monde. Pour vivre heureux, vivons cachés !
Rattaché à
La carte des arbres de France
La meilleure ouvrière des Pépinières Lompret, c’est elle ! Voilà plus de 135 ans que cette « bonne mère » gigogne, comme ils la surnomment, leur fournit des greffes. Ce dur labeur lui a donné cette forme si étrange, et on dirait maintenant que ce hêtre pourpre se repose, étalant ses branches sur plus de 28 mètres. Parfait pour les petits acrobates de la dixième génération.
Rattaché à
La carte des arbres de France
Je suis un équilibriste, perché en bordure de falaise, le ruisseau est 30 mètres plus bas.
Je suis un naturaliste, et j’observe attentivement les renards, écureuils et autres sittelles trochepots qui vivent à mes côtés.
Je suis aussi vieux (300 ans) que je suis beau. Je suis… le châtaignier de la vallée de la Morinière
Rattaché à
La carte des arbres de France
Deux tilleuls un jour se sont enlacés. Depuis 300 ans maintenant, ils ne forment plus qu’un. Beau symbole d’amour et de fidélité, au point qu’une comptine court toujours dans les rues de Lucheux : « Le jour du mariage – Il est un vieil usage – Il faut pour être bien mariés –
Sous l’arbre être tous deux passés – Qui le premier passera – Toujours le maître sera. »
Rattaché à
La carte des arbres de France
Pour certains, l’odeur des fleurs du tilleul est sacrée. Pour les historiens, les tilleuls étaient plantés sur ordre de Sully, sous Henri IV, pour favoriser les discussions entre sujets à la sortie de la messe. Pour d’autres, ils symbolisent l’amitié et la fête. Pour le maire de Brux, le teil de Sully est un peu tout cela à la fois. C’est pour cela qu’il l’aime !
Rattaché à
La carte des arbres de France
En retrait de l’effervescence de la côte, il est là, offrant sa beauté et son ombre de près de 4 mètres d’envergure à ceux qui cherchent la fraîcheur face au soleil d’azur. Le pin parasol du « château » du Beausset est à l’image des valeurs de la maison des Frères : généreux, bienveillant et rassemblant autour de lui tous ceux qui souhaitent partager un moment de paix et de repos.
Rattaché à
La carte des arbres de France
Ce tilleul âgé de plus de 6 siècles est un doyen ! Écrasé par le poids du temps, il a fallu toute l’habileté de quelques hommes, autour du maire de Réaumont, pour le soutenir, et l’étai qui supporte sa charpentière ressemble beaucoup à une belle canne.
Entouré de tous ces soins, il a encore de beaux jours devant lui. Bonne route, vieille branche !
Rattaché à
La carte des arbres de France
À Meaucé, tout le monde est fier de son « gros chêne », qui figure même sur le logo de cette commune située aux portes du Perche. À commencer par Claude Charles,
son maire. C’est lui, avec ses adjoints, qui a posé la candidature de ce « gros pépère » de 8,60 mètres de circonférence au concours de l’Arbre de l’année. Un chêne à la croisée
des chemins, témoin de l’histoire du village depuis 650 ans ! Le bon roi Henri IV, qui venait chasser dans la région, se reposait volontiers à son pied. Les habitants de Meaucé
l’appellent aussi « chêne de la Vierge » car, à une époque, une branche, en se cassant, fit apparaître une cavité en forme de grotte. Décidément, un bel emblème !
Meaucé
Rattaché à
La carte des arbres de France
Un cèdre, en Auvergne ? Des chênes, des hêtres, d’accord, mais un cèdre ? Eh bien si, car dans les parcs des châteaux auvergnats, on plantait jadis le plus majestueux des conifères.
Comme arbre d’ornement. Le château de la Tour de Dompierre-sur-Besbre n’y fit pas exception et le cèdre présenté ici par la famille Colcombet, propriétaire des lieux,
dresse son imposante silhouette non loin de la bâtisse depuis la fin du XVIIIe siècle ! Parisienne, la famille y passe tous ses étés depuis 1850. À l’ombre bienfaisante de ce deux fois
centenaire, dont le tronc s’est, curieusement, divisé en trois énormes branches maîtresses qui semblent tutoyer le ciel. En véritable seigneur des lieux.
Rattaché à
La carte des arbres de France
Voilà un arbre qui en a vu grandir, des enfants de la famille Bacou (rassemblée ci-contre, avec son doyen, 94 ans), propriétaire du coteau où le hêtre s’est hissé
à 25 mètres de hauteur voici quelques siècles ! Ses racines tentaculaires, telle une pieuvre autour de son imposant tronc, abritent leurs jeux depuis quatre générations.
Quelle petite fille n’a pas joué à la dînette dans une de ses niches ? Quel petit garçon ne s’est pas caché dans une de ses cavités ? Aujourd’hui encore, « l’aïeul » attire
toute la marmaille du village. Des aventures, il pourrait leur en conter. Comme ces torrents d’eau qui déchaussèrent ses racines lors d’un violent orage. C’était en 1875…
Rattaché à
La carte des arbres de France