Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Résultats de recherche

Il y a 285 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Filtrer les résultats
Type d'élément










Éléments créés depuis



Trier par pertinence · date (le plus récent en premier) · alphabétiquement

Le noyer

On ne peut le manquer : il est là, dans toute sa splendeur, à étaler ses longues branches au milieu de cette ferme normande. Sa particularité est d’avoir un tronc court et une ramification des branches charpentières qui démarre tout près du sol. On devine que dès son plus jeune âge, il bénéficiait déjà de lumière et de la large place qu’on lui accorde aujourd’hui, ce qui fait de lui le noyau central de l’exploitation. En cette fin d’été, Cécile Rousselet est très affairée à ramasser les nombreux fruits de ses vergers. C’est une année prodigue. Exploitante agricole, elle récolte et transforme essentiellement des pommes et des petits fruits rouges. Son cidre est un délice. Elle connaissait le concours depuis quelques années, mais c’est la première fois qu’elle présente un arbre, son arbre. Le noyer est un refuge pour la faune, chaque année il abrite un nid de pie et, dès l’automne, les écureuils viennent y chercher des noix dont ils raffolent, c’est un plaisir quotidien de les voir. « Le noyer est un havre de paix et une source de bien-être, il fait l’admiration de nos visiteurs. Il nous fournit fraîcheur et ombre nécessaire l’été, une nourriture riche à l’automne et une vue magnifique toute l’année », confie Cécile. Sa candidature n’a pour ambition que de mettre un arbre du quotidien en valeur, un arbre auquel on se sent lié, pour sensibiliser à la préservation de la nature. C’est l’essence même du concours.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le noyer familial de Renescure

Assis, tel un patriarche au milieu de sa famille réunie autour du noyer, monsieur Facqueur est un homme heureux. Depuis 56 ans, l’arbre fait la fierté de son jardin. Il n’avait que 24 ans lorsqu’il l’a planté tout au fond du potager, à partir d’une noix. Extrêmement généreux, l’arbre le lui a rendu au centuple ! Il est grand et fort pour son jeune âge. Il faut dire qu’il a été chouchouté, avec de la bonne terre de compost à son pied. Solide pilier, ne symbolise-t-il pas l’amour, le respect, le partage, la solidarité ? Bref, toutes les valeurs familiales à lui tout seul ?

Rattaché à La carte des arbres de France

Le palétuvier de Jarry

Forme buissonnante et silhouette en échasse, positionné seul en front de la façade littorale, entre terre et mer, à proximité de l’embouchure de la Rivière Salée qui sépare les deux principales îles de Guadeloupe, Grande-Terre et Basse-Terre, on reconnaît le palétuvier rouge de Jarry au premier coup d’oeil. Il nous rappelle qu’avec près de 8 000 ha de mangroves, l’écosystème le plus productif en biomasse à travers le monde, la Guadeloupe abrite la plus grande forêt humide des Petites Antilles. Ni plus ni moins. Et la mangrove est ici au coeur de la vie des hommes et de leurs croyances. En Guadeloupe, le bois des palétuviers était utilisé pour produire du bois de chauffe, ses feuilles vertes étaient préconisées pour les femmes après l’accouchement et l’extrémité des tiges, qui n’ont pas, elles, de contact avec l’eau de mer, s’employait contre les maux dentaires. La mangrove, cette forêt à l’allure inquiétante, a servi de refuge aux « Neg’Marrons », les esclaves qui ont lutté pour leur liberté en fuyant la propriété de leur maître. S’échapper dans cet espace inhospitalier leur permettait de perdre les chiens lancés à leur poursuite. Pour se protéger des piqûres d’insectes, les « Neg’Marrons » s’enduisaient de la vase de la mangrove donnant naissance dans l’imaginaire à d’effrayants zombies, les fameux « soukounians ».

Rattaché à La carte des arbres de France

Le phare de la Queyrie

Nous sommes un groupe informel de randonnée à pied, à raquettes et à skis de fond et nous nous régalons dans ces grandes étendues du Vercors, que nous parcourons en tous sens et en toutes saisons. La plaine de la Queyrie est notre endroit préféré.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le pin parasol du Beausset

En retrait de l’effervescence de la côte, il est là, offrant sa beauté et son ombre de près de 4 mètres d’envergure à ceux qui cherchent la fraîcheur face au soleil d’azur. Le pin parasol du « château » du Beausset est à l’image des valeurs de la maison des Frères : généreux, bienveillant et rassemblant autour de lui tous ceux qui souhaitent partager un moment de paix et de repos.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le Pin polypode

On se demande à plusieurs reprises si l’on est sur la bonne route, tant celle-ci se rétrécit au fur et à mesure qu’elle gravit la pente vive de cette vallée ensoleillée du sud du Mercantour. Pourtant, les panneaux sont affirmatifs : l’arboretum de Roure n’est plus très loin, c’est certain. Ici, au bout de la route, on n’est pas au bout de notre surprise, ni de notre ravissement. Dans ce jardin d’altitude créé en 1988 par Marcel Kroenlein, botaniste et ancien directeur du jardin de Monaco, en collaboration avec Michèle Ramin, l’actuelle présidente, qui poursuit l’œuvre avec passion, on découvre un pin véritablement singulier. Il ne surprend pas par sa taille, somme toute modeste, ni même par son essence, le pin sylvestre étant un arbre spontané et bien répandu dans la vallée, mais plutôt par sa physionomie. En effet, il semble doté de nombreux pieds, une dizaine, ce qui est très inhabituel pour un pin sylvestre et ce qui en fait un « pin polypode ». Au départ, on pensait à l’arboretum qu’il s’agissait de plusieurs arbres entremêlés. Pour percer le mystère, on a donc délicatement enlevé la terre à ce que l’on pensait être leurs pieds. En définitive, il n’y avait qu’un seul et même pied, un tronc unique, et donc un seul et même arbre, un arbre pour le coup vraiment unique ! Aux alentours Les gorges du Cians et du Daluis offrent de vertigineux canyons, creusés par le Var dans des roches rouges appelées « pélites », qui datent du permien. Ces roches rouges correspondent à des cendres volcaniques et des sédiments fins déposés il y a plus de 250 millions d’années, qui ont subi une oxydation du fer plus ou moins forte. Il en résulte un paysage extraordinaire.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le pistachier lentisque de Ghisonaccia

Un jour de 1991, Élise Inversin, bergère de son état, décide de démaquiser le lieu-dit de Gettone, afin de limiter les risques d’incendie et préserver ses moutons. Ce faisant, elle met au jour un arbre, enseveli là depuis des années. Immédiatement, elle se rend compte de son grand âge (entre 800 et 1 000 ans). À l’époque, le pistachier n’intéresse personne. Le 8 juillet 2000, le quartier est la proie des flammes. Quand les pompiers arrivent pour protéger sa villa, Élise les stoppe net : « La maison, on pourra la reconstruire ; l’arbre, on ne le remplacera pas ! » Depuis, l’arbre est une star à Ghisonaccia. Camille (ci-contre avec ses frères) a remporté le 1er prix de poésie grâce à lui : Arbre, mon ami. Ce sont les trois enfants qui le présentent au concours.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le platane

Le jardin public de l’hôtel de ville de Fontenay-le-Comte, d’une surface de cinq hectares, se situe au cœur de la cité, sur la rive droite de la Vendée. C’est un jardin paysager et non géomé­trique à l’anglaise, typique du milieu du XIXe siècle, qui privilégie l’irrégularité avec des lignes courbes, des effets naturels, un bassin, des allées sinueuses et une rivière anglaise traversée par deux petits ponts en rusticage. On y trouve aussi quelques « fabriques », ces miniatures d’édifices très tendance à cette époque romantique, comme une grotte artificielle, faisant référence au bosquet des rocailles du jardin de Versailles, et une rocaille. Il y a, dans ce jardin très bien entretenu, un bel inventaire d’arbres : des pins, des cyprès, un palmier de Chine, un cèdre pendulaire, un yucca, un if topiaire, une haie de tilleuls, des arbres des pagodes, un tulipier de Virginie, des magnolias, un micocoulier, un cèdre pleureur, un hêtre et un frêne pleureurs et un séquoia géant de belle facture (5,8 mètres de circonférence). Il y a aussi plusieurs platanes, dont cinq sont imposants et très élancés, qui constituent un bouquet remarquable. Stéphane Barbier, de l’association A.R.B.R.E.S., qui a présenté la candidature, n’a pour seule ambition que de sensibiliser à la protection des arbres : « L’arbre est un élément de notre patrimoine, de notre Histoire, il devrait être protégé au même titre que le patrimoine historique. » Il me précise qu’il y a un gros noyau de platanes remarquables dans cette partie de la Vendée : ceux de Fontenay-le-Comte sont une belle occasion d’attirer l’attention sur ces arbres. Objectif réussi !

Rattaché à La carte des arbres de France

Le platane Babaud

La scène peut être qualifiée de romantique : un platane vénérable se déploie tout en majesté dans la brume diaphane du petit matin, près d’un bief aux eaux calmes sur lesquelles glissent des cygnes, à peine perturbé par les flèches multi­colores des martins-pêcheurs. Nous sommes à Guérigny, petite bourgade du ­plateau nivernais, à deux pas de la grande et belle forêt domaniale des Bertranges, la deuxième forêt productrice de chênes en France après celle de Tronçais. Le sous-sol riche en minerai de fer, l’abondance du bois et la ressource en eau ont longtemps fait de la région l’épicentre de la production de métaux en France, bien avant l’émergence des bassins sidérurgiques du Nord-Est. Les forges royales de Guérigny ont ainsi été le principal fournisseur de la Marine royale française en pièces de fonte, ancres, colliers de mâts… C’est Pierre Babaud de la Chaussade (1706-1792), maître de forges, qui a conçu les forges royales et reconstruit l’ensemble de la ville de Guérigny. Le platane a été planté au XVIIIe siècle, vers 1740. Élément structurant du parc du château de la Chaussade, qui s’étend sur six hectares, savamment implanté au débouché d’un double alignement de tilleuls d’une longueur remarquable de plus d’un kilomètre. Quand la municipalité a ouvert le parc en 2005, après des années d’abandon, le platane Babaud était perdu au milieu d’un fouillis végétal. Ce témoin de toute l’histoire de l’arsenal de la marine royale, impériale puis nationale, que l’on a depuis baptisé platane Babaud par décision municipale, en guise d’hommage, a indéniablement retrouvé toute sa superbe.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le platane commun de Chaulgnes

Nous sommes à Bertranges, tout près de Chaulgnes. Toute la forêt est occupée par des chênes. Toute ? Non ! Un beau platane commun résiste encore et toujours à l’envahisseur. D’ailleurs, la résistance, ça le connait ! Sous ses branches s’est organisé, en 1944, le maquis Bernard, libérateur de la ville de Chaulgnes. Liberté quand tu nous tiens !

Rattaché à La carte des arbres de France