Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Le chêne chapelle d’Allouville

C’est assurément l’un des doyens de notre pays. La légende voudrait qu’il ait été planté en 911, date de la fondation du duché de Normandie, mais les scientifiques pensent qu’il pourrait être plus âgé encore d’au moins un siècle. Il est donc au bas mot millénaire. Deux petites chapelles superposées y ont été aménagées, la plus ancienne datant de 1696. Il en a connu des vicissitudes. Forcément quand on traverse les siècles, on est exposé aux fureurs de la météo et à celles des hommes : plusieurs fois foudroyé, plusieurs fois menacé d’être abattu… Mais il est toujours là. D’ailleurs, il a soufflé très fort la nuit précédant la réalisation des images : la tempête Aurore a parcouru la Normandie et occasionné de très nombreux dégâts partout dans la région. Le chêne n’a pas bronché. « Il en a vu d’autres ! » me dit un voisin, alors que je déploie mon trépied au petit matin. Les habitants, des érudits, des passionnés des arbres, des personnalités… beaucoup lui ont consacré du temps et de l’amour. Il est aujourd’hui consolidé par une structure métallique. Avec ses chapelles, son escalier en colimaçon, ses différentes pancartes, ses câbles et protections diverses et variées, il présente une silhouette un peu étrange, mi-arbre, mi-construction. On pourrait le croire sorti tout droit de l’imagination fertile d’un auteur de fantasy. En protégeant ce très vieil arbre, on préserve aussi sa valeur culturelle et historique. Les 30  000 personnes qui viennent le visiter chaque année ne s’y trompent pas. C’est un véritable monument.

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Le platane d’Orient

Il daterait des grandes découvertes et fait partie d’un parc dessiné et retravaillé au XIXe siècle par Barillet-Deschamps

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Le chêne vert boule

Ce chêne est un arbre remarquable du massif de la Clape. Isolé dans un canyon aride et abrité, il est un excellent refuge en toutes saisons. Je m’y ressource régulièrement.

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Le chêne pédonculé de Villialet

Arbre élu « arbre d’exception en Haut Limousin » par les visiteurs de l’exposition estivale 2013 éponyme, proposée par l’Office de tourisme intercommunal du Haut Limousin, en partenariat avec l’association A.R.B.R.E.S.

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Le hêtre

J’avais environ une centaine d’années en 1914 quand la Grande Guerre a commencé. Les obus et la mitraille ont eu raison de ma ramure, me laissant quasiment moribond. Mais la vie a été plus forte ; je suis reparti de mes racines pour devenir le hêtre à nouveau centenaire que voici.

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Terminalia mantaly H. Perrier.

Je suis l’arbre de la mosquée, je m’appelle Mantaly. J’ai une superbe vue sur la mosquée et sur l’ancien cimetière du village, mais je ne suis pas aussi vieux qu’eux. Je n’ai qu’une trentaine d’années, ce qui fait bien peu face à leurs cinq siècles. J’abrite avec bienveillance les deux tombes shiraziennes du sultan et de son épouse, fondateurs du village. Je garde aussi un oeil sur celle des notables ; cela en fait, une responsabilité ! Je vois passer beaucoup de monde du village, jeunes et anciens : j’en entends, des secrets, quand les gens palabrent à l’ombre de mon feuillage ! J’essaie de leur apporter calme et sérénité, car les discussions peuvent être animées. Mais mon « quartier » est respecté par tous, car il est un lieu historique et de rendez-vous. De plus, les sages, ou foundis comme on les appelle ici, considèrent ce lieu comme sacré. Autant vous dire que je vis en paix. Je regarde tranquillement passer les générations tout en vivant au rythme des appels du muezzin et des deux saisons d’ici. Le plus frustrant pour moi, c’est qu’en petit jeune que je suis, je ne suis pas classé au titre des monuments historiques de France comme l’est la mosquée. Alors quand j’ai entendu parler de votre concours, je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? » C’est vrai, je veille sur la mosquée et sur les anciens qui me soufflent des anecdotes de la vie d’avant, tout en faisant mon possible pour assurer bien-être et cohésion à la population. Du coup, je me dis qu’avec mes qualités, le titre d’arbre de l’année 2014 m’irait bien ! Imaginez un peu, l’arbre de l’année à côté de la plus vieille mosquée de France... Avec un titre pareil, moi aussi, j’aurais ma place dans l’histoire !

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Le fruit du rocher de Marignac

L’association Arbres et Paysages d’Autan est une association loi 1901 à vocation environnementale, créée en 1995 sous l’impulsion d’agriculteurs du Lauragais. Elle travaille à promouvoir le rôle de l’arbre de pays et des haies champêtres dans la sauvegarde et la restauration du paysage rural pour le mieux vivre de tous en Haute- Garonne. Ses missions sont la sensibilisation, l’information et la formation sur l’arbre et le paysage, ainsi que l’accompagnement technique de plantations de haies champêtres. Au sein de cette association, les adhérents ont créé il y a deux ans une commission qui a pour objectif le recensement des arbres remarquables de la Haute- Garonne.

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Le hêtre pourpre de Barbieux

Aucune histoire en particulier, mais c’est l’occasion de lui en donner une ! Je suis donc allée rencontrer les jardiniers : cet arbre serait peut-être plus ancien que le parc Barbieux. On ne retrouve pas d’écrits de cette époque. Initialement, en 1860, le site est destiné au passage d’un canal. Mais, par impossibilité technique, le projet est abandonné et en 1878, il est décidé d’en faire un parc urbain.

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Le kaori blanc de la rivière bleue

Nous avons vécu cinq mois en Nouvelle-Calédonie, où nous avons pu visiter un parc naturel à deux reprises. La première fois, à la fin de l’été, l’arbre était entièrement visible : nous avons été éblouis par le contraste de cette terre si rouge et cet arbre isolé. Quand nous sommes revenus, au début de l’automne, il était totalement immergé. Le contraste était frappant. Nous étions plus qu’étonnés.

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Le hêtre tortillard de Verzy

Très difficile pour nous de faire un seul choix. Mais cet arbre-ci est particulièrement beau et original. Étant donné sa fragilité et sa délicatesse, nous sommes dans l’obligation de le mettre en scène avec les éléments naturels.

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