Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Résultats de recherche

Il y a 278 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Filtrer les résultats
Type d'élément










Éléments créés depuis



Trier par pertinence · date (le plus récent en premier) · alphabétiquement

Le chêne rescapé

Un forestier qui aimait « ses » arbres. En 1948, la parcelle est soumise à la vente des bois et ce chêne est voué à l’abattage. En inspectant le chantier de martelage, le forestier Émile Lemaire – mon père –, s’aperçut que cet arbre remarquable était destiné à mourir. Il alerta l’inspecteur des Eaux et Forêts, lui demandant d’intervenir afin de préserver ce chêne. Il fut ainsi démarqué, au grand regret de l’exploitant forestier acquéreur de la coupe lors de la vente. L’administration décida de le classer et de lui donner le nom de son sauveur. Ce chêne porte donc une ceinture rouge avec les initiales de son bienfaiteur : L.E.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le chêne El Diablo

Nous avons acheté cette propriété de 38 000 m2 en 2000. Nous avions remarqué que la plupart des beaux arbres de bordure étaient derrière la clôture. Nous avons fait effectuer un bornage, et – oh, surprise ! –, ils sont rentrés dans notre giron, car la clôture avait autrefois été posée de façon fantaisiste. Cela nous a fortement intéressés, car nous avons créé sur la propriété le « refuge le Coupoy », réserve de biodiversité, sous le patronage de la LPO et de la Société d’étude et de protection des mammifères. El Diablo ne semble pas connu dans la région, car il est situé en fond de propriété, elle-même encadrée par des terrains incultes réservés aux chasseurs. Seuls les membres des associations auxquelles nous adhérons le connaissent. Nous avons nous-mêmes découvert avec surprise cette silhouette, grâce à un éclairage particulier dû à un temps couvert. Des liens particuliers unissent tous les arbres de la propriété à mon mari, qui va souvent leur parler, les encourager, voire les caresser... – je suis jalouse ! Nous faisons visiter gracieusement le site et le jardin bio à tout visiteur qui en formule la demande.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le cyprès de Lambert

Notre association a pour objectif de faire connaître le cyprès de Lambert et d’encourager sa redécouverte et sa plantation. Le cyprès de Trébéron fait partie des cyprès remarquables repérés en Bretagne.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le feu d’artifice du mont Beuvray

Ma famille est du Morvan, nous y sommes toujours très attachés. Depuis toujours, le site du mont Beuvray a une richesse émotionnelle. J’adore le contact avec les arbres et l’énergie qu’ils transmettent est magique. Lorsqu’on se rapproche de cet arbre immense, on pourrait penser qu’il veut nous envelopper pour nous transmettre son histoire.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le séquoia mirador

Notre groupe est piloté par le maire de Barbeville, très attaché à valoriser le patrimoine remarquable dont la commune a hérité. Évidemment, les propriétaires actuels du château des Monts, M. et Mme Duchemin, valident cette démarche tant ils sont attachés à ce patrimoine. Ce séquoia fut planté en 1887. Âgée de 8 ans à l’époque, Antoinette Foy devint ensuite conseillère municipale de Barbeville. La générosité de ces châtelains à l’égard de la commune a marqué toute cette période. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent le château et utilisent le séquoia comme mirador. Pour escalader l’arbre, ils fixent des barres métalliques en forme d’échelle ; de làhaut, ils peuvent voir la côte (environ 8 km, secteur Arromanches). En outre, ils installent une mitrailleuse lourde dans le cèdre du Liban planté en vis-à-vis, à laquelle ils accèdent par une échelle longtemps restée dans l’arbre. Celle-ci, clin d’oeil de l’histoire, est tombée le 6 juin 2008.

Rattaché à La carte des arbres de France

Les hêtres tortueux de la Bletterie

Patrimoine des Monts de la Madeleine. Depuis longtemps, l’allée est fréquentée par de nombreux visiteurs. Elle fait partie des vestiges d’activités agricoles liées aux communautés paysannes de la montagne bourbonnaise. Le geste du plessage, aujourd’hui perdu, représente un savoir-faire ancestral que le syndicat mixte des Monts de la Madeleine essaie de faire revivre à travers des stages d’initiation et de formation pour les habitants et les professionnels.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le cèdre du Liban

L’été, son ombre est très agréable pour les résidents qui aiment prendre l’air. Il nous abrite de la chaleur et du soleil et permet des activités festives : kermesse, pétanque, goûter, loto, etc. Il est l’emblème du journal de l’EHPAD, qui s’intitule À l’ombre du cèdre. C’est l’emblème du Liban, mais aussi celui de la forêt domaniale d’Antonne et de la maison de retraite voisine. Âgé de plus de 300 ans, il en est d’ailleurs le véritable doyen.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le gros chêne de Salm

C’est un peu notre ancêtre », vous diront les habitants de la vallée de Bruche. Et pour cause, cet arbre a plus de deux siècles ! Planté par la communauté protestante des anabaptistes en 1793, il symbolise le rattachement de leur territoire, la principauté de Salm, à l’État français. Cette communauté pacifique refusait le service militaire. Un accord fut trouvé – le premier service civique – et le gros chêne fut planté.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le zamana du parc de l’Habitation Céron

Le zamana, ou arbre à pluie, a été largement introduit en Asie du Sud-Est et dans certaines îles du Pacifique. En Martinique, il servait autrefois à abriter les plantations de caféiers et de cacaoyers, grâce à son port très large et sa forme comparable à celle d’un parasol. En cas de pluie, ses folioles se replient sur elles-mêmes et permettent aux gouttes d’atteindre le sol. Quand le soleil revient, les folioles se déploient à nouveau : sous l’arbre, le sol reste ainsi frais et humide. Le zamana du parc de l’Habitation Céron (une ancienne exploitation sucrière créée au XVIIe siècle), est répertorié comme étant l’un des plus gros arbres visibles des petites Antilles : 10 personnes main dans la main sont nécessaires pour faire le tour de son énorme tronc. Son magnifique houppier, faits d’énormes branches moussues recouvertes d’épiphytes, couvre à l’aplomb une surface de plus de 5 000 m2. Un arbre protecteur qui bénéficie lui-même d’une véritable douceur et indulgence de la part des éléments : il a survécu à tous les cyclones ainsi qu’à l’éruption volcanique mortelle de la montagne Pelée en 1902.

Rattaché à La carte des arbres de France

Le palétuvier de Jarry

Forme buissonnante et silhouette en échasse, positionné seul en front de la façade littorale, entre terre et mer, à proximité de l’embouchure de la Rivière Salée qui sépare les deux principales îles de Guadeloupe, Grande-Terre et Basse-Terre, on reconnaît le palétuvier rouge de Jarry au premier coup d’oeil. Il nous rappelle qu’avec près de 8 000 ha de mangroves, l’écosystème le plus productif en biomasse à travers le monde, la Guadeloupe abrite la plus grande forêt humide des Petites Antilles. Ni plus ni moins. Et la mangrove est ici au coeur de la vie des hommes et de leurs croyances. En Guadeloupe, le bois des palétuviers était utilisé pour produire du bois de chauffe, ses feuilles vertes étaient préconisées pour les femmes après l’accouchement et l’extrémité des tiges, qui n’ont pas, elles, de contact avec l’eau de mer, s’employait contre les maux dentaires. La mangrove, cette forêt à l’allure inquiétante, a servi de refuge aux « Neg’Marrons », les esclaves qui ont lutté pour leur liberté en fuyant la propriété de leur maître. S’échapper dans cet espace inhospitalier leur permettait de perdre les chiens lancés à leur poursuite. Pour se protéger des piqûres d’insectes, les « Neg’Marrons » s’enduisaient de la vase de la mangrove donnant naissance dans l’imaginaire à d’effrayants zombies, les fameux « soukounians ».

Rattaché à La carte des arbres de France