Le concours de L’Arbre de l’année n’est pas un concours de miss ou de mister, mais au petit jeu de l’esthétique pure, il faut bien l’admettre, le chêne de Tombebœuf pourrait faire des ravages. Il a la silhouette parfaite et harmonieuse de l’arbre qui a grandi sans manquer d’eau, ni de soleil, ni d’espace, au beau milieu d’une prairie verte, avec la compagnie des vaches. Symétrique, doté d’un port majestueux, équilibré… Ces mots reviennent souvent dans la bouche de ses admirateurs. Ce chêne possède la forme idéale, celle de l’arbre que les enfants dessinent d’instinct. Si les vaches l’ont longtemps sculpté en mangeant les tiges et les feuilles accessibles, lui donnant au fil du temps l’aspect particulier d’un champignon, il dépose à présent ses branches au sol, sûr de sa force et de sa beauté. Roger Monchany, son propriétaire, né dans la ferme toute proche et qui a toujours vécu auprès du grand arbre, tire désormais un fil en périphérie pour le préserver des sabots et de la dent du bétail. Tout en bienveillance.
Aux alentours
Le lac de l’Escourou offre d’excellentes conditions d’observation des oiseaux en automne, lors de la migration. Les niveaux d’eau étant alors très bas. On pourra donc y observer nombre de limicoles (bécasseaux, chevaliers, barges, gravelots…), avec parfois quelques espèces rares, comme le bécasseau rousset et le chevalier stagnatile.
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Chêne liège du genre Quercus suber, famille des Fagacées. Circonférence : 5,60 m. Hauteur : 20 mètres. Âge : près de 300 ans selon les techniciens forestiers de la DDA de Perpignan. Diamètre : 1,80 m à 1 m du sol. Poids : estimé à 6 tonnes.
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La chaleur est caniculaire. Laëtitia Bernard et son compagnon, du parc naturel régional de la Forêt d’Orient, me guident dans un bosquet entre deux pâtures, où les charolaises se sont repliées à la recherche d’un peu de fraîcheur. Les feuilles craquent sous nos pas, tout est sec, à part nos fronts qui dégoulinent. Nous arrivons près d’un chêne un peu caché, qui semble lui aussi souffrir. Une grosse charpentière cassée gît sur un vigoureux lit de ronces, nous empêchant d’approcher. Il faut l’aide d’une machette pour dégager un peu les lieux. L’arbre prend alors une dimension nouvelle : sans doute plus de six mètres de circonférence, probablement plus de deux ou trois siècles d’âge… Il a connu préalablement des jours meilleurs, comme en témoigne une ancienne barrière de bois, dissimulée sous les épines, qui évitait qu’on vienne piétiner son pourtour… Un beau chantier s’annonce, car il convient de lui redonner un peu de faste. C’est l’espoir du parc naturel, qui a entrepris la remise à jour de l’inventaire des arbres remarquables sur son territoire.
Aux alentours
Les lacs de la forêt d’Orient forment un vaste ensemble de 5 000 hectares d’étendues d’eau et constituent un complexe d’un intérêt ornithologique remarquable. Le plus grand, le lac d’Orient, avec ses 2 300 hectares, abrite une réserve naturelle munie d’un observatoire : vous aurez peut-être le privilège d’y observer le pygargue à queue blanche.
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À Meaucé, tout le monde est fier de son « gros chêne », qui figure même sur le logo de cette commune située aux portes du Perche. À commencer par Claude Charles,
son maire. C’est lui, avec ses adjoints, qui a posé la candidature de ce « gros pépère » de 8,60 mètres de circonférence au concours de l’Arbre de l’année. Un chêne à la croisée
des chemins, témoin de l’histoire du village depuis 650 ans ! Le bon roi Henri IV, qui venait chasser dans la région, se reposait volontiers à son pied. Les habitants de Meaucé
l’appellent aussi « chêne de la Vierge » car, à une époque, une branche, en se cassant, fit apparaître une cavité en forme de grotte. Décidément, un bel emblème !
Meaucé
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Arbre élu « arbre d’exception en Haut Limousin » par les
visiteurs de l’exposition estivale 2013 éponyme, proposée par
l’Office de tourisme intercommunal du Haut Limousin, en
partenariat avec l’association A.R.B.R.E.S.
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En cours de restructuration grâce à la Maison botanique de Boursay (Loir-et-Cher), ce chêne de Nort-sur-Erdre abrite de nombreux insectes et oiseaux. Il dévoile un aspect tortueux. Ses couleurs tournent grisâtres l’hiver et vertes du printemps à l’été. On lui connaît un petit frère, juste à côté, lui aussi en cours de restructuration pour reformer des arbres têtards, nommés aussi trognes. Les trognes sont le résultat de la coupe du tronc à une certaine hauteur pour provoquer le développement de rejets que l’on récolte ensuite à divers usages. Ils sont en régression en France du fait de l’évolution des pratiques agricoles. Ainsi, la mécanisation toujours plus importante conduit notamment au recalibrage des haies. Leur conservation n’en est donc que plus importante. Les propriétaires, qui viennent d’arriver sur le terrain, sont aux petits soins. Rendez-vous dans quelques dizaines d’années pour apprécier le résultat de leurs efforts…
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Un forestier qui aimait « ses » arbres.
En 1948, la parcelle est soumise à la vente des bois et ce chêne est
voué à l’abattage. En inspectant le chantier de martelage, le forestier
Émile Lemaire – mon père –, s’aperçut que cet arbre remarquable était
destiné à mourir. Il alerta l’inspecteur des Eaux et Forêts, lui demandant
d’intervenir afin de préserver ce chêne. Il fut ainsi démarqué, au grand
regret de l’exploitant forestier acquéreur de la coupe lors de la vente.
L’administration décida de le classer et de lui donner le nom de son
sauveur. Ce chêne porte donc une ceinture rouge avec les initiales
de son bienfaiteur : L.E.
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Dans les années 1970, le tracé prévu de l’autoroute A 26 suscite l’émoi des habitants du petit village de Zutkerque : il passe exactement sur le gros chêne situé à l’extrémité du bois de la Drueze et cet arbre est depuis toujours le lieu de rassemblement de tous les enfants du village. La mobilisation s’organise et aboutit à une légère déviation du tracé : le chêne est rendu à sa commune dans les délaissés de l’autoroute. L’arbre est préservé, mais désormais séparé de son village par un ruban de bruit et de fureur qui le frôle à quelques dizaines de mètres . Les enfants ne viendront plus. Éliane Clément et Jean-Marie Fabre, qui m’accompagnent et représentent la municipalité, espèrent bien lui redonner un peu d’attention. En créant des événements ou en traçant des sentiers de randonnée non loin de lui, ils veulent lui rendre la place et la notoriété qu’il mérite. Le goudron contre l’arbre, c’est une sorte de fable moderne tragique. Le plus fort à la longue sera-t-il forcément celui que l’on croit ?
Aux alentours
La réserve naturelle nationale du Platier d’Oye est sans conteste l’un des joyaux ornithologiques du département du Pas-de-Calais, avec 230 espèces d’oiseaux observées, dont 85 d’intérêt patrimonial. En toute saison, limicoles, laridés et anatidés notamment y sont présents en grand nombre.
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Ce chêne est un arbre remarquable du massif de la Clape. Isolé dans
un canyon aride et abrité, il est un excellent refuge en toutes saisons.
Je m’y ressource régulièrement.
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Le chêne de François Ier est un des nombreux trésors cachés
de la vallée de l’Antenne, que notre association se voue à
découvrir, révéler, préserver.
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