Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Le chêne aux six troncs

La particularité de cet arbre saute aux yeux quand on tombe littéralement sur lui, à la croisée de plusieurs petits chemins forestiers : outre son port élancé d’arbre de forêt qui est allé chercher haut la lumière, c’est la présence de six troncs qui surprend. Il se dit pourtant que ce chêne rouvre est né d’un unique gland. Selon la légende, ce serait même François Ier qui l’aurait laissé échapper de sa main lors d’une promenade. Si nos calculs sont bons, cela signifie que ce bel arbre peut afficher au bas mot 500 ans… C’est très largement probable. Car l’histoire locale nous apprend que Jacques de Lescornay, avocat du roi, y fait allusion dans ses Mémoires de la ville de Dourdan, en 1624. Elle nous apprend aussi que la petite cuvette qui s’est formée à la base des six troncs se remplit d’une eau réputée bénite, qui a attiré pendant des années des milliers de pèlerins en procession. Aujourd’hui, avec les périodes caniculaires que nous connaissons régulièrement, il n’y a pas d’eau. Mais l’arbre conserve une indéniable prestance.

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Le chêne bonzaï

Le colombier et l’arbre sont situés sur une ancienne ferme, la ferme de Kernaudour. Depuis plus de 20 ans, la ferme a laissé place au Parc de Loisirs Armoripark. Les bâtiments de l’époque (grange, habitation, four à pain, lavoir...) ont été conservés et aménagés. De plus, le colombier et son arbre remarquable sont l’emblème de la Ville de Bégard.

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Le chêne chapelle d’Allouville

C’est assurément l’un des doyens de notre pays. La légende voudrait qu’il ait été planté en 911, date de la fondation du duché de Normandie, mais les scientifiques pensent qu’il pourrait être plus âgé encore d’au moins un siècle. Il est donc au bas mot millénaire. Deux petites chapelles superposées y ont été aménagées, la plus ancienne datant de 1696. Il en a connu des vicissitudes. Forcément quand on traverse les siècles, on est exposé aux fureurs de la météo et à celles des hommes : plusieurs fois foudroyé, plusieurs fois menacé d’être abattu… Mais il est toujours là. D’ailleurs, il a soufflé très fort la nuit précédant la réalisation des images : la tempête Aurore a parcouru la Normandie et occasionné de très nombreux dégâts partout dans la région. Le chêne n’a pas bronché. « Il en a vu d’autres ! » me dit un voisin, alors que je déploie mon trépied au petit matin. Les habitants, des érudits, des passionnés des arbres, des personnalités… beaucoup lui ont consacré du temps et de l’amour. Il est aujourd’hui consolidé par une structure métallique. Avec ses chapelles, son escalier en colimaçon, ses différentes pancartes, ses câbles et protections diverses et variées, il présente une silhouette un peu étrange, mi-arbre, mi-construction. On pourrait le croire sorti tout droit de l’imagination fertile d’un auteur de fantasy. En protégeant ce très vieil arbre, on préserve aussi sa valeur culturelle et historique. Les 30  000 personnes qui viennent le visiter chaque année ne s’y trompent pas. C’est un véritable monument.

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Le chêne de Daumeray

Sculpté par le ciel, le vent et la dent des troupeaux, il a toute l’élégance discrète et la beauté du chêne de bocage. Le profil rassurant de l’arbre de la campagne, dans toute sa simplicité et son authenticité. En été, quand le soleil est fort, il apporte de l’ombre et de la fraîcheur aux petits veaux qui accompagnent leurs mères à robe rousse au pâturage, et les abrite des pluies diluviennes quand le soleil s’absente. Ce sont les vaches limousines des Davy, une famille d’agriculteurs qui, comme des générations de fermiers avant eux, façonne le paysage de cette campagne angevine. Roger, l’ancien propriétaire de la ferme, assis dans la cuisine, avait un jour longuement fixé l’arbre du regard au travers de la fenêtre : « Qu’est-ce qu’il est beau ! » Lui qui n’avait jamais été avare de ses conseils et de son temps pour aider le jeune couple Davy, jeunes agriculteurs fraîchement installés dans sa ferme vendue, s’en était allé une semaine plus tard. Depuis ce jour, le chêne est devenu pour la famille le symbole évident de la passation.

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Le chêne de Gigors-et-Lozeron

En toile de fond : le Vercors et ses larges vallées panachées de vert. Les formes tourmentées de ce chêne remarquable bordent une petite route qui monte vers un col. Son âge ? Plusieurs centaines d’années. Cela se voit, qu’il a souffert ; qu’il a résisté aux assauts du temps. Le dernier en date ? La foudre qui, en 1996, endommage son tronc déjà éprouvé par les ans. Alors, on aide l’ancêtre à se consolider. Les gens du Vercors, la solidarité et la résistance, ça les connaît ! Une petite fille de 11 ans, joliment prénommée Myrtille, passe ses vacances dans la région, chez ses grands-parents ; il y a dix-sept ans, ses parents firent leurs photos de mariage là, sous le chêne pluriséculaire, dont elle présente la candidature. Comment résister à l’amour ?

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Le chêne de la Manche

Ce magnifique chêne est situé sur la commune de Chevingy (Jura), mais dans la forêt de la Crochère à Auxonne (Côte-d’Or). Il se trouve sur les tracés d’un parcours de santé et d’un chemin de randonnée.

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Le chêne de la vallée du Madet

Entre Limagne et Livradois, le pays de Billom s’ordonne harmonieusement entre cultures et prairies, vallées et collines, un paysage qui rappelle les rondeurs lumineuses de la Toscane : c’est la « Toscane d’Auvergne ». Le vocable, dit-on, remonterait à la Renaissance, lorsque la reine Catherine de Médicis surnomma cette région qui lui rappelait tant sa Toscane natale par ses paysages vallonnés, la douceur de son climat et son architecture méridionale. Au coeur de ce pays aux maisons en pisé couleur de moisson coule une petite rivière, le Madet, qui serpente entre les buttes volcaniques boisées. Aux alentours, de nombreuses ruines de moulins, des vignes et des jardins en terrasses, des vergers et des châteaux, plus ou moins marqués par le temps et les hommes, perchés sur des éminences de basalte. Et puis ce chêne enchâssé dans son rocher de granit creusé d’une cupule. On y imagine volontiers des rassemblements ancestraux, de paisibles palabres et de secrets conciliabules. Ce matin, ce sont les membres de l’Association de protection et de la promotion de la vallée du Madet qui oeuvrent pour « transmettre le témoignage du passé aux générations futures », qui s’assoient un instant sous le chêne, comme ils le font régulièrement, à l’abri des feuilles et des deux troncs, dont l’un porte comme un oeil bienveillant.

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Le chêne de Saint Civran

Au coin du feu, les anciens racontent que des êtres étranges veillent, par-delà les âges, à la paix des bocages du Berry. À n’en pas douter, le vieux chêne de Saint-Civran en est un. Marie-Claude, l’historienne de la commune, le sait bien, et s’assied contre lui pour entendre des histoires d’un autre temps. Il était une fois, au pays de George Sand…

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Le chêne du bout du lac

C’est un grand chêne au port harmonieux, avec un tronc large et robuste et un houppier volumineux. Il trône au milieu d’une vaste prairie, et l’on doit avouer que la mise en scène est des plus réussies, avec les montagnes calcaires du massif des Bauges en toile de fond, le ciel immense et bleu et le vert étincelant de l’herbe et des feuillages. Le chêne du bout du lac est l’arbre emblématique de la réserve naturelle éponyme. Sa mise en valeur ne doit rien au hasard, et on nous assure, non sans une certaine fierté, qu’il fait l’objet d’une « gestion paysagère particulière ». Le vocabulaire technique est toujours un peu austère, il faut l’avouer, mais l’on comprendra plus aisément qu’ici, on est aux petits soins pour lui. Car malgré sa prestance et son volume déjà imposant, notre chêne n’est encore qu’un arbre en devenir. Et avec une circonférence qui dépasse déjà les quatre mètres en un peu plus de deux siècles d’existence, nul doute que notre arbre profite pleinement de toute l’attention qu’on lui donne. Protégé et même choyé, il est assurément promis à un bel avenir. Aux alentours La réserve naturelle du Bout-du-Lac est un espace humide traversé par deux cours d’eau, l’Eau morte et l’Ire, qui alimentent le lac d’Annecy. Cette zone marécageuse, située au sud du lac, constitue un milieu de vie d’une grande richesse, habité par des espèces emblématiques comme le castor d’Europe, réintroduit ici dans les années 1970.

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Le chêne du domaine de Bel-Air

Le chêne pubescent du Bastit séduit le visiteur par son équilibre, son port harmonieux, son allure. Situé dans le domaine de Bel-Air, un peu en retrait de la ferme et à l’orée du jardin potager, il ouvre la perspective sur la campagne verdoyante et parfumée des causses du Quercy. L’arbre en lui-même n’est pas très vieux, il n’est sans doute pas tout à fait encore plusieurs fois centenaire, mais il procure déjà les sensations que l’on éprouve auprès des vénérables, plus imposants, plus âgés et plus gros : un mélange complexe, subtil et indicible, de bien-être, de sérénité, de sagesse et de quiétude. On apprécie de s’installer à côté de lui, pour profiter des choses simples, de l’air, de la vue, du chant des oiseaux, de l’absence du bruit constant des hommes, du temps qui s’étire, ou plus pragmatiquement des fumets délicieux qui émanent de la cuisine du domaine, non loin, et dont se délecteront bientôt les hôtes de passage. Hôtes auxquels le propriétaire des lieux promet de vivre en harmonie, au moins pour un temps, avec l’environnement. Au pied de son arbre, on peut dire qu’il dit vrai. Aux alentours Le causse de Gramat, constitué de plateaux calcaires jurassiques, est un relief typiquement karstique. C’est le causse le plus important des causses du Quercy. Une des grandes richesses de ce territoire réside dans le petit patrimoine emblématique de constructions en pierres sèches : granges, caselles, murets, puits, lavoirs, croix… Plusieurs petites vallées secrètes, comme la vallée de l’Alzou, y sont à découvrir.

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