Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Le baobab africain

S’agit-il d’un ou de deux arbres accolés ? Il est difficile de répondre... Situé au milieu du quartier des Camélias, à Saint-Denis, ce baobab africain pousse librement, sur un petit promontoire enherbé. Son tronc gris ressemble à un gigantesque pied d’éléphant et il accueille volontiers les oiseaux des villes qui viennent se poser sur ses branches : martins, cardinaux, tourterelles malgaches... Il s’agit très certainement du plus gros baobab de La Réunion. Les baobabs africains auraient été introduits à La Réunion en 1767, soit environ un siècle après les premières installations humaines pérennes sur l’île. Les usages des fruits et des feuilles sont multiples, mais malheureusement peu connus à La Réunion. Les habitants du quartier sont très attachés à cet arbre. Ils pensent qu’il s’agit de l’un des vestiges de l’ancien domaine du château Morange, édifice remarquable de l’île, et que sa présence parle, quelque part, de l’histoire humaine et urbaine dionysienne. Aux alentours Le piton de la Fournaise (2 632 m), le volcan emblématique de l’île, est l’un des volcans les plus actifs sur la planète : il est entré en éruption tous les neuf mois en moyenne sur les dix dernières années. La fréquence des éruptions et l’abondance des coulées de lave façonnent des paysages minéraux d’une beauté unique, sans cesse renouvelés.

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Le baobab de Trois Mares

L’originalité du baobab de Trois Mares, un quartier de la commune du Tampon, vient de sa forme et de la rareté de son essence, exotique à La Réunion, mais non envahissante. Sa situation n’est pas moins singulière : il est situé sur un rond-point sur un axe très passant du centre-ville. Il s’agit d’un hommage : celui que la municipalité a rendu à l’association Baobab de Trois Mares, qui oeuvre pour promouvoir, soutenir et organiser la création et le développement de toutes les activités de loisirs, d’insertion et d’éducation pour les jeunes de la commune. Au regard du nom de l’association, le baobab était bien entendu l’arbre idéal : on est allé chercher dans une commune voisine, dans un alignement planté il y a peu, un arbre qui avait subi quelques affres (une multitude de coups de sabre dont les cicatrices sont encore aujourd’hui visibles sur son tronc !). Et on l’a planté au milieu du rond-point, pour que le plus grand monde puisse l’admirer au quotidien. Aux alentours Le piton de la Fournaise, volcan emblématique de La Réunion, est l’un des volcans les plus actifs au monde : il entre en éruption tous les neuf mois en moyenne ! La fréquence des éruptions et l’abondance des coulées de lave façonnent des paysages minéraux d’une beauté unique, sans cesse renouvelés.

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Le caoutchouc de l’école Guimanmin

L’arbre caoutchouc fait partie du groupe des banians, ces arbres à croissance rapide qui peuvent atteindre des dimensions très importantes (plusieurs hectares), originaires d’Asie, mais qui ont été largement introduits dans la plupart des régions tropicales du monde, comme c’est le cas en Guyane. Toutes les parties de l’arbre produisent un latex blanc laiteux. Ce latex a été utilisé pour fabriquer du caoutchouc. Mais sa faible qualité, inférieure au caoutchouc produit par le latex de l’hévéa, n’a pas permis une véritable exploitation économique. Cet arbre se situe dans la cour de l’école Guimanmin à Matoury, en Guyane. De l’aveu même des élèves, il apporte beaucoup d’ombre dans une partie de la cour, une ombre toujours bienvenue, et son caractère majestueux donne un cachet supplémentaire à leur« jolie école ». Il aurait été planté dans la cour par un enfant, justement, il y a environ vingt-cinq ans. Les élèves peuvent être fiers du résultat. Aux alentours La réserve naturelle nationale des Marais de Kaw-Roura, est avec près de 95 000 hectares, l’une des plus grandes réserves de France. C’est aussi la plus vaste zone humide de France. Elle est uniquement accessible par voie fluviale. Elle abrite des écosystèmes de mangrove, de savane inondable et de forêt tropicale humide, où se plaisent les caïmans, l’ibis rouge, l’hoazin huppé, le lamantin, la loutre géante, le jaguar, la tortue matamata , le singe hurleur… Un fabuleux bestiaire !

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Le catalpa de Saint-Martin

Il ne faut pas longtemps en cette journée ensoleillée de juillet pour s’en rendre compte : les catalpas sont largement utilisés, ici dans les Landes, à des fins d’ornement. Il faut dire qu’avec leurs grandes feuilles et les superbes fleurs blanches, tachetées d’orange et de pourpre, ces arbres ne manquent pas d’arguments quand il s’agit d’embellir un parc ou encore un jardin. Celui-ci, situé au cœur d’une belle propriété familiale, présente un aspect tortueux et une forme originale, puisqu’il court au sol. Du plus loin que l’on puisse remonter dans les souvenirs, il serait âgé au bas mot d’une centaine d’années et il aurait été rapporté, jeune plant, d’un voyage en Asie. Dans les années 1960, il a été touché par la foudre. L’arbre, nettement diminué, s’est couché au sol. Mais il a peu à peu repris de sa superbe, en marcottant, et s’est redressé progressivement pour de nouveau déployer ses branches vers le ciel. Qui aujourd’hui est d’un bleu profond. Un bel exemple de résilience. Aux alentours Le marais d’Orx est une réserve naturelle, composée d’une mosaïque de milieux (plans d’eau, Le marais d’Orx est une réserve naturelle composée d’une mosaïque de milieux (plans d’eau, saulaies, roselières, prairies, jonçaies…). Située sur l’un des principaux axes migratoires européens, la réserve est un haut lieu ornithologique. C’est ainsi un site d’importance pour l’hivernage des anatidés (et en particulier de l’oie cendrée).

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Le cèdre bleu du centre hospitalier

Cabossé, il l’est indéniablement. Il porte les stigmates de ceux qui ont vécu. La cime a été tronquée en décembre 2018 par une minitornade. Il y a eu aussi des branches cassées par des tempêtes, des grimpeurs maladroits, le gel, la sécheresse... Mais il a la peau dure, le cèdre bleu de l’Atlas du centre hospitalier Théophile-Roussel de Montesson ! Il trône au milieu d’un parc de plus de 30 hectares, sur une aire de jeux. Des mômes, il en a vu défiler au cours des décennies : des rebelles, des timides, des sportifs, des rêveurs... Il pourrait raconter les émois, les secrets, les colères, les chagrins, les rêves et les espoirs des générations d’enfants qu’il a côtoyées. Ce lieu a d’abord été une colonie agricole et horticole pénitentiaire, inaugurée en 1895. Il est devenu un établissement public de santé mentale pour enfants, adolescents et adultes, à partir de 1974. Cabossé, mais toujours vivant, lui, le confident silencieux et bienveillant des tourments. Didier Sigler, directeur honoraire des soins, qui a présenté la candidature, l’assure : le cèdre a contribué à recoller les morceaux de nombreuses vies fragmentées.

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Le cèdre de Dompierre-sur-Besbre

Un cèdre, en Auvergne ? Des chênes, des hêtres, d’accord, mais un cèdre ? Eh bien si, car dans les parcs des châteaux auvergnats, on plantait jadis le plus majestueux des conifères. Comme arbre d’ornement. Le château de la Tour de Dompierre-sur-Besbre n’y fit pas exception et le cèdre présenté ici par la famille Colcombet, propriétaire des lieux, dresse son imposante silhouette non loin de la bâtisse depuis la fin du XVIIIe siècle ! Parisienne, la famille y passe tous ses étés depuis 1850. À l’ombre bienfaisante de ce deux fois centenaire, dont le tronc s’est, curieusement, divisé en trois énormes branches maîtresses qui semblent tutoyer le ciel. En véritable seigneur des lieux.

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Le cèdre du Liban

L’été, son ombre est très agréable pour les résidents qui aiment prendre l’air. Il nous abrite de la chaleur et du soleil et permet des activités festives : kermesse, pétanque, goûter, loto, etc. Il est l’emblème du journal de l’EHPAD, qui s’intitule À l’ombre du cèdre. C’est l’emblème du Liban, mais aussi celui de la forêt domaniale d’Antonne et de la maison de retraite voisine. Âgé de plus de 300 ans, il en est d’ailleurs le véritable doyen.

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Le cèdre du Liban

On le voit de loin quand on approche du domaine du Haut-Vernay, mais c’est véritablement à son pied que l’on découvre les dimensions extraordinaires de ce cèdre du Liban. Il est comme un bouquet d’arbres, une cépée de huit troncs qui montent vers le ciel, à près de 30 mètres, presque à vouloir chatouiller les nuages. Sa circonférence approche les 7 mètres à hauteur d’homme, mais tutoie les 10 mètres à la souche, au niveau du collet. « Il était bien plus grand avant », me confie Philippe Soulassol, le propriétaire. « Quand nous avons acheté la maison, qui n’était plus habitée depuis des années, le cèdre avait vraiment pris ses aises, il recouvrait pratiquement toutes les toitures et il a fallu évidemment le contenir, car il mettait en péril les bâtiments. C’est ainsi que trois grosses charpentières ont été coupées, il y a une trentaine d’années, et des haubans ont été posés à différents endroits, il y a dix ans. » Aujourd’hui, c’est un arbre très équilibré, il trône dans la cour en forme de U et son houppier est très aérien : il fait la joie et la fierté de ses propriétaires. Il a été classé « arbre remarquable » en 2018. Situé en pleine nature, entre bois et champs, le domaine accueille beaucoup d’oiseaux : des mésanges, des pigeons, des tourterelles… Tout ce petit monde ailé profite largement du cèdre, y compris la nuit, car on retrouve régulièrement au sol des pelotes de réjections et des fientes de la chouette effraie. Les fouines aussi s’en donnent à cœur joie, avec tous ces troncs et branches à grimper et dévaler.

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Le châtaignier de Conteval

D’emblée, il a la bienveillance amicale des gens du Nord. Alors, quand Sébastien Hoyer nous raconte qu’enfant, il veillait avec soin sur ce grand et beau châtaignier qui orne le parc du château familial de Conteval, dans le Boulonnais, on le croit sans l’ombre d’une ­hésitation. Attiré par sa stature remarquable, sa charpente protectrice et sa ramure descendant naturellement en cloche jusqu’au sol, il y trouvait souvent refuge et se montrait très attentif à ses meurtrissures et à ses besoins. Il se souvient ainsi avoir soigné une forte blessure créée par la foudre, qui lui avait brûlé le tronc. En 1985, une grande descente de cime l’avait également beaucoup inquiété, au point qu’il se revoit, âgé d’une douzaine d’années, lui apportant des brouettes de feuilles pour nourrir ses vieilles racines et lui parlant pour lui dire tout son ­attachement. Il semblerait bien que ses prières aient été entendues, car, aujourd’hui, c’est l’arbre que tout le monde vient admirer dans le parc, entièrement jardiné et boisé sur une surface de huit hectares. Des artistes en font même le portrait, nous confie-t-il avec fierté. Il a vu passer du monde. Planté à la création du jardin sous Louis XVI, il a rencontré dans son jeune temps des agronomes distingués comme le marquis de Guerchy ou Roland de la Platière, des botanistes comme Dumont de Courset, à l’origine de sa plantation, ou des égéries nationales telle Manon Roland. Pendant le camp de Boulogne, de 1803 à 1805, il a eu la visite du général Vandamme, et probablement de l’empereur Napoléon Ier. Il a surtout, nous précise Sébastien, vu naître, vivre et mourir la plupart des membres de sa famille. Comment ne pas admirer cet arbre remarquable, plutôt grand pour un châtaignier, au tronc tortueux sculpté par les vents dominants du sud-ouest qui proviennent de la Manche ?

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