Les Corses vous l’affirmeront : consommer régulièrement de l’huile d’olive est la meilleure manière de vieillir en bonne santé.
Comment en douter quand on rencontre un ancêtre en si grande forme : 300 m de houppier, une production de 300 kilos d’olives par an, cet olivier millénaire n’est pas près de prendre sa retraite !
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Nous sommes à Filitosa, un haut lieu de la préhistoire, là où des hommes ont
patiemment sculpté et érigé dès le néolithique des statues, des menhirs
et des torre (monuments circulaires). C’est le plus grand centre archéologique
de Corse, qui marque de manière évidente l’apogée de l’art statuaire
et du mégalithisme en Méditerranée. On s’interroge encore aujourd’hui sur la fonction
précise de ses statues, qui représentent souvent des guerriers en arme. Les plus hautes
atteignent ici les trois mètres.
En ce début de matinée, encore délicieusement frais, seul le gobemouche gris se fait
entendre. Le lieu invite au silence. Dans la partie supérieure du site, on remarque cinq
statues-menhirs inscrites dans un demi-cercle et semblant ceinturer un arbre, dont on
n’arrive pas à deviner le tronc à distance. On s’approche alors et on découvre que cet arbre,
un olivier, est enraciné là depuis bien longtemps, sans doute plus de mille ans. Entouré
par près de huit mille ans d’histoire de l’homme sur l’île de Beauté, il peut prétendre lui
aussi à être un formidable et séculaire monument.
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Les familles niçoises le connaissent bien, ce vieux Méditerranéen, avec son écorce
brune toute crevassée et son chevelu racinaire ! Car, pour échapper au vacarme
de la ville tentaculaire, rien de mieux que d’aller respirer l’air pur là-haut,
sur la colline Saint-Philippe, au milieu des oliviers. C’est là que s’échappe, aussi
souvent que possible, la famille Connat. Les garçons de 4 et 6 ans ont toujours
connu l’olivier, né, lui, mille ans auparavant. Ils escaladent joyeusement ses larges
branches accueillantes, jouent au foot tout autour… Se doutent-ils du nombre
d’événements qui se sont déroulés au pied de cette sentinelle de l’histoire ?
Pour leurs parents, son grand âge l’autorise à figurer au concours de l’Arbre
de l’année. Car il symbolise le temps qui passe. Paisiblement.
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Certains experts naturalistes vous diront peut-être que la glycine de Chine n’est pas un arbre mais une plante grimpante.
Pourtant, cette demoiselle langoureuse au parfum entêtant, qui enlace le porche historique de l’hôtel Ragueneau, a beaucoup d’amants et d’admirateurs secrets chez les Bordelais. Chut ! Ne leur dites pas que la belle a déjà plus de 150 ans !
Cette glycine également appelée «l’arbre mauve» participe au charme du centre
historique de Bordeaux et fait partie des repères des habitants. A la frontière entre la ville cachée,
qui se livre au passage de porches historiques, et la ville familière, qui se dévoile depuis l’espace
public, cet arbre mauve fait partie du quotidien et du patrimoine bordelais.
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Son regard clair est aussi pénétrant que sa passion est communicative : Amandine
Polet, qui a proposé cette candidature, pourrait parler pendant des heures de cet
arbre nommé par les riverains « La Pouplie » (dans le patois local, peuplier s’écrivait
« pouplier »). Il faut dire que l’arbre en impose. C’est même une géante : ici on en parle au
féminin, et Amandine parle de ses « mensurations ». Elles sont pour le moins colossales :
une circonférence qui dépasse les 11 mètres et une hauteur qui avoisinent les 40 mètres ! C’est l’un
des peupliers noirs les plus remarquables d’Europe et c’est sans doute l’un des plus gros et grands
arbres qu’il soit possible de voir en France métropolitaine. La jeune femme est indéniablement
liée à l’arbre, elle est née ici et le voit tous les jours depuis sa fenêtre. Elle est intarissable sur son
histoire et ses légendes. Il suffit de voir la manière dont elle l’embrasse du regard et écouter la
façon dont elle en parle pour comprendre le lien qui les unit. Elle veut avant tout attirer l’attention
sur la valeur inestimable de ce patrimoine, qui se dresse tel un phare végétal dans la Champagne
rase, où les arbres n’ont pas vraiment la faveur des hommes.
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La réunion du jury s’est tenue le 13 janvier 2022. Quatre prix ont été décernés : le prix du public, le prix du jury, un prix spécial coup de cœur remis par la marque l’Arbre Vert et un prix d’honneur.
Le jury remercie l'ensemble des candidats qui ont participé à cette édition ! Leur implication, leur investissement et leur mobilisation ont permis de sensibiliser la population à la protection des arbres, et à mettre en lumière ce patrimoine naturel exceptionnel.
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Suite aux délibérations du jury le 16 janvier 2025 au siège d'Ushuaïa TV, les lauréats du concours de « l’Arbre de l’année 2024 » ont été désignés.
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