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Le tilleul de Vièban

Ce tilleul de 25 mètres de haut porte la mémoire et la fierté de la famille Cisterne. Planté par le grand-père pour la naissance de son fils, il fut redécouvert par Christelle après les tempêtes de 2003, seul arbre encore debout, inébranlable. Hommage aux anciens, voici le portrait d’un tilleul… généalogique !

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Le tilleul des Lieux Historiques de Vaucouleurs

À Vaucouleurs, une légende raconte que le cheval de Jeanne d’Arc s’est arrêté pour brouter les bourgeons d’un tilleul,avant d’emmener la Pucelle libérer la France. Ce tilleul est toujours là, veillant sur le site des lieux historiques. Quelques centaines d’années plus tard, le comité des fêtes rejoue, avec lui, ce haut fait de l’histoire de France. En scène, comédiens !

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Le tilleul du Joncquoy

C’est à l’occasion d’une randonnée que Françoise Dassonneville et sa fille Anaïs découvrent ce gros tilleul. Intriguées par une petite plaque de pierre sur laquelle est gravé un laconique « Tilleul du Joncquoy planté au XVe siècle », et séduites par le vieil arbre, elles cherchent alors à en savoir plus. Elles se lancent dans d’actives recherches, au point de devenir, m’avouent-elles dans un grand éclat de rire, de véritables spécialistes des tilleuls. Elles apprennent que le tilleul du Joncquoy est un survivant. En effet, une carte de 1706 indique qu’il y avait là trois autres tilleuls, aujourd’hui disparus. En 1650, le village d’Aubers est pillé et livré aux flammes. En 1721, l’arbre aurait été foudroyé et fendu en deux. Durant la Première Guerre mondiale, le village est rasé par les obus, mais l’arbre, un peu à l’écart des habitations, est miraculeusement épargné. Enfin, en 1999, il résiste à la fameuse tempête, probablement en raison de sa petite taille et de son tronc trapu. De quoi susciter le respect ! Il mérite bien de figurer sur le logo de l’office de tourisme de Weppes, cette petite région de la Flandre française située à proximité de Lille.

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Le tilleul remarquable

À la fin du XVIe siècle, pour célébrer la paix retrouvée dans le royaume de France et de Navarre, le duc de Sully, surintendant des finances du roi Henri IV, demanda que l’on plante des arbres le long des routes royales, des voies de navigation, ou auprès des églises. C’est ainsi que naquit le tilleul de Douvaine, qui aurait donc aujourd’hui environ 400 ans. Au début du XXe siècle, sous l’effet de la foudre, le tronc du tilleul de Douvaine se sépara en trois parties. Loin de dépérir, l’arbre a continué à pousser dans toutes les directions, en bouquets, comme un feu d’artifice, comme une forêt miniature. Cette curiosité naturelle valait bien un classement : ce fut chose faite en décembre 1925, par décret, lorsque le tilleul de Douvaine devint le sixième arbre remarquable et le cinquième tilleul protégé du département de la Haute-Savoie. Aux alentours Les marais de Chilly et de Marival forment un ensemble marécageux remarquable pour le département de Haute-Savoie. Le site présente de nombreuses prairies humides renfermant une diversité écologique exceptionnelle, avec plusieurs plantes remarquables, comme l’œnanthe fistuleuse, la petite scutellaire ou encore la laîche de Buxbaum.

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Le tilleul Rosny

Selon la tradition orale populaire, le tilleul de La Postolle aurait été planté en 1598 pour célébrer l’édit de Nantes et la paix revenue dans le royaume de France et de Navarre. La région fut durement touchée par ce conflit sanglant entre 1562 et 1598. Maximilien de Béthune, baron de Rosny et duc de Sully, fut le Premier ministre surintendant des finances d’Henry IV. Il réorganisa le pays en ruine, relança l’agriculture et le commerce. Il demanda que l’on plantât des ormes et autres arbres le long des routes royales et des canaux qu’il fit creuser. Ces arbres prirent les noms de « Sully » ou « Rosny » selon les lieux. Les tilleuls fréquemment plantés près des églises furent respectés et entretenus au fil des siècles. C’est le cas du Rosny de La Postolle. En 1789, c’est sous son ombre que furent signés les cahiers de doléances des délégués aux états généraux. Son tronc creux et noueux abrita longtemps les jeux des enfants. On vendait jadis ses fleurs parfumées au printemps. Elles font toujours le bonheur des abeilles, abritées derrière la pierre de dédicace, au-dessus du porche de l’église. Aux alentours Dans la forêt domaniale de Vauluisant (2 400 hectares), dite aussi de Lancy, on trouve des arbres remarquables, comme les « Cinq Frères », un bouquet de cinq chênes sessiles, ou encore le « Chêne du Sauvageon » (près de 5 mètres de circonférence), mais aussi des mégalithes : des dolmens, dont certains sont classés monuments historiques, et des polissoirs.

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Le vieux chêne aux deux chapelles

C’est l’un des doyens de notre pays. La légende voudrait qu’il ait été planté en 911, date de la fondation du duché de Normandie, mais les scientifiques pensent qu’il pourrait être plus âgé encore d’au moins un siècle. Il est donc au bas mot millénaire ! Deux petites chapelles superposées y ont été aménagées, la plus ancienne date de 1696. Il en a connu des vicissitudes ! Forcément, quand on traverse les siècles, on est exposé aux fureurs de la météo et à celle des hommes : plusieurs fois foudroyé, plusieurs fois menacé d’être coupé… Mais il est toujours là. Les habitants, des érudits, des amoureux des arbres, des personnalités… beaucoup lui ont consacré du temps et de l’amour. Il est aujourd’hui, consolidé par une structure métallique. Avec ses chapelles, son escalier en colimaçon, ses diverses pancartes, ses câbles et ses protections variées, il présente une silhouette étrange, mi-arbre, mi-robot. On préserve ce très vieil arbre, mémoire du temps qui passe, pour sa valeur culturelle et historique. Et ses 30 000 visiteurs annuels ne s’y trompent pas. Aux alentours Les vallées et les boisements de la Sainte-Gertrude et de la Rançon se composent de milieux naturels variés qui confèrent à la zone un grand intérêt écologique : forêts, prairies sèches et humides, marais, rivières et pelouses calcicoles. Ces dernières abritent de nombreuses espèces d’orchidées.

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Le vieux chêne des Grandes Bruyères

Alors qu’ils s’activent depuis plusieurs mois déjà à débroussailler une grande prairie abandonnée, les propriétaires de ce qui va devenir l’Arboretum des Grandes Bruyères découvrent ce chêne âgé probablement de plus de 200 ans. On imagine leur émotion face à cet arbre harmonieux, dont le port bien étalé indique qu’il n’a pas manqué de lumière. Cela devient alors une évidence : l’arbre va devenir la pierre angulaire de l’arboretum qui va se déployer tout autour, petit à petit, plantation après plantation, au fil des ans. Aujourd’hui, le chêne trône au milieu d’un ensemble de plus de 7 500 arbres et arbustes, conservés sans l’utilisation d’aucun traitement chimique, ni engrais ni herbicide, parmi lesquels figurent plusieurs collections nationales : magnolias, cornouillers américains et chinois, chênes d’Amérique du Nord (tempérée) et conifères. Sans oublier une collection d’éricacées, des bruyères d’hiver, des bruyères arborescentes et des bruyères locales, collection qui vaut à l’arboretum son nom de « Grandes Bruyères ». Le parc-arboretum est aussi la première Réserve naturelle volontaire créée en France : tout est en place pour que le chêne grandisse et vieillisse sereinement.

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Le zamana de l’habitation Bellevue

Même pas un siècle ! C’est le temps qu’il a fallu au zamana de l’habitation Bellevue, en Martinique, pour arborer des dimensions impressionnantes : une circonférence de cinq mètres, huit branches principales longues de 20 à 30 mètres, et un recouvrement de près de 2 000 mètres carrés ! à tel point que, quand l’heure d’un petit lifting fut venue, il a fallu quatre à cinq jours de travail pour en venir à bout. Tout en venant grossir la folle litanie des chiffres : 20 à 25 mètres cubes de branches mortes ou fragiles ont été retirés de l’arbre… Cet arbre est un véritable écosystème à lui seul, il héberge une formidable biodiversité. En ce qui concerne les insectes, on y observe de nombreuses colonies de fourmis, appartenant à plusieurs espèces, des blattes, des scolopendres géantes, des mygales arboricoles ou encore des termites... Pour les autres animaux, on peut y observer le manikou (qui est le nom local de l’opossum commun), des lézards, des chauves-souris, divers oiseaux qui y font leurs nids, des perroquets, des perruches… et puis une multitude d’épiphytes, des orchidées, des fougères, des broméliacées…

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Le zamana du parc de l’Habitation Céron

Le zamana, ou arbre à pluie, a été largement introduit en Asie du Sud-Est et dans certaines îles du Pacifique. En Martinique, il servait autrefois à abriter les plantations de caféiers et de cacaoyers, grâce à son port très large et sa forme comparable à celle d’un parasol. En cas de pluie, ses folioles se replient sur elles-mêmes et permettent aux gouttes d’atteindre le sol. Quand le soleil revient, les folioles se déploient à nouveau : sous l’arbre, le sol reste ainsi frais et humide. Le zamana du parc de l’Habitation Céron (une ancienne exploitation sucrière créée au XVIIe siècle), est répertorié comme étant l’un des plus gros arbres visibles des petites Antilles : 10 personnes main dans la main sont nécessaires pour faire le tour de son énorme tronc. Son magnifique houppier, faits d’énormes branches moussues recouvertes d’épiphytes, couvre à l’aplomb une surface de plus de 5 000 m2. Un arbre protecteur qui bénéficie lui-même d’une véritable douceur et indulgence de la part des éléments : il a survécu à tous les cyclones ainsi qu’à l’éruption volcanique mortelle de la montagne Pelée en 1902.

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Le zépinar

Ge Prosopis juliflora, dit « pié zépinar », est originaire d’Amérique du Sud. Il mesure 15 mètres de hauteur et 1,5 mètre de circonférence, ce qui est exceptionnel pour cette espèce, qui est plus un arbuste au sens botanique que véritablement un arbre. Cette essence a été introduite à La Réunion au début du XXe siècle pour le reboisement des sols pauvres et l’alimentation du bétail. Afin d’améliorer le cadre de vie des habitants et de faire baisser la température, la commune du Port a développé depuis les années 1970 une politique de végétalisation de son territoire. La zone désolée où était situé l’arbre s’est transformée au fil des années en une cité verte, grâce à une pépinière, un parc boisé, un cimetière paysager et à des milliers d’arbres plantés par les habitants. Le Port peut aujourd’hui se targuer d’avoir le centre-ville le plus vert de toute La Réunion : la cité dispose de plus de 1 600 000 mètres carrés d’espaces verts, soit plus de 40 mètres carrés en moyenne d’espaces verts urbains par habitant. Le pié zépinar n’est plus seul ! Aux alentours La réserve naturelle de la Roche Écrite a été créée en 1999 afin de sauvegarder une flore unique au monde, mais aussi, et surtout, de protéger les derniers couples de tuit-tuit, un passereau endémique qui risque l’extinction – sa population ne compte plus que 25 à 30 couples, tous localisés dans la réserve.

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