Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Le tilleul aux épousailles de Lucheux

Deux tilleuls un jour se sont enlacés. Depuis 300 ans maintenant, ils ne forment plus qu’un. Beau symbole d’amour et de fidélité, au point qu’une comptine court toujours dans les rues de Lucheux : « Le jour du mariage – Il est un vieil usage – Il faut pour être bien mariés – Sous l’arbre être tous deux passés – Qui le premier passera – Toujours le maître sera. »

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Le tilleul de Bracon

Ce tilleul est un dur, un de ceux qui traversent les épreuves avec courage. Planté sur ordre de Charles le Téméraire en 1477, il fut ensuite abandonné et lutta seul contre les éléments. Aujourd’hui, le village de Bracon l’a pris sous sa protection. Reconnu d’utilité publique, le tilleul a même réussi à détourner la route communale. Costaud !

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Le tilleul de Doye

On le repère à plusieurs lieues à la ronde, belle boule verte en surplomb de prairies fleuries. L’aïeul qui a enfoui la graine dans la terre de ses ancêtres voici 85 ans n’est plus là. Une graine qui a grandi, grandi… jusqu’à devenir ce beau tilleul perché sur un coteau. De là-haut, on peut apercevoir l’église où il s’est marié et le cimetière où il repose. Enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants chantent et dansent aujourd’hui sous ses branches en souvenir du papy. À l’accordéon, Jocelyne, l’une de ses filles, qui porte en souvenir le chapeau de son père. Tata Gene, la doyenne de 97 ans, est aussi de la fête. Merci à Virginie, qui présente le tilleul de son grand-père à ce concours : grâce à elle, on sait maintenant que les arbres ont une âme…

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Le tilleul de famille

Il est des arbres qui ne suscitent pas l’admiration de prime abord et que rien ne destine aux louanges. Il est des arbres qui ne postulent pas à des records, ni à quelque palmarès que ce soit. Il est des arbres anonymes, il est des arbres qui ne cachent pas la forêt. Ce tilleul est de ceux-là. Mais il a une valeur bien plus importante encore : c’est un arbre de famille. Il est de ceux qui voient passer les générations, il est de ceux qui voient grandir les enfants et vieillir les parents. Il est le garant silencieux des souvenirs, le témoin de la vie, de ses joies et de ses peines. Il est de ceux qui servent de refuge, de ceux qui abritent, de ceux derrière lesquels on peut se cacher. Il est le complice, le frère, l’ami, celui qui protège. Il est de tous les moments de la famille, des moments de fête, des bons moments et de ceux qui le sont un peu moins. Il est de ceux qui donnent, sans rien attendre en retour, son ombrage quand il fait chaud. Il est le gardien dessouvenirs. Tous savent qu’il est là pour eux, garant silencieux de la mémoire de la famille, un repère toujours fidèle, comme un phare. Aux alentours Le lac Saint-Félix est une zone humide comprenant le plus grand lac du nord de l’Isère et présentant un large éventail d’habitats naturels : roselières, prairies humides, boisements humides et autres... On y trouve une flore rare, avec plusieurs espèces protégées, comme la ludwigie des marais, la germandrée des marais ou encore la grande naïade.

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Le Tilleul de la colline Saint-Hélène

Le tilleul déploie sa belle ramure au sommet de la colline Sainte-Hélène, qui surplombe la plaine environnante du pays de Bray. Le site, du fait de sa position élevée, a de tout temps constitué à la fois un lieu de défense et de culte, fréquenté semble-t-il dès le néolithique. C’est à partir du XIe siècle que l’édification successive de deux chapelles, dont celle nommée « Sainte-Hélène », donne définitivement au lieu un caractère saint. La (dernière) chapelle démolie, un tilleul fut planté à son emplacement. La légende raconte que cela se serait produit en 1700, après qu’un ermite du nom de Jean Sacy, qui vivait dans la chapelle, a été assassiné par des brigands un lugubre soir d’hiver. L’arbre devient alors l’objet de nombreux pèlerinages et de processions. Des sépultures ont été retrouvées à son pied. Depuis 2001, les processions reprennent chaque année sur le site, le premier samedi de mai. Du haut de son promontoire, le tilleul de la colline Sainte-Hélène est un grand témoin de la foi des hommes. Aux alentours La forêt domaniale de Lyons est l’une des plus vastes hêtraies normandes, de plus de 10 000 hectares. Propriété royale dès l’époque mérovingienne, elle a été relativement préservée des défrichements du Moyen Âge, mais littéralement pillée au cours de la période révolutionnaire, elle a été enrichie en hêtres à partir de 1830 et fut longtemps considérée comme étant l’une des plus belles hêtraies « cathédrale » de France.

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Le tilleul de La Maladière

Il est des arbres qui ont la capacité de rassembler les hommes. C’est le cas du tilleul de La Maladière. Marie-Ange, qui a proposé l’arbre au concours, se demande si les habitants du village vont répondre à son invitation du jour de poser à son pied pour la photographie. Elle est un peu nerveuse. C’est que le grand arbre est véritablement présent dans le coeur des villageois. Point de repère, sur sa petite hauteur calcaire, avec son fidèle calvaire datant de 1680 juste à ses pieds, c’est le plus gros arbre répertorié dans le village. D’ici, certains jours, on aperçoit le mont Blanc. Certes, le tronc n’est pas encore des plus imposants, mais la ramure est déjà exceptionnelle, plus de 300 mètres carrés de recouvrement. Les villageois cultivent la croyance qu’il s’agirait d’un tilleul de Sully. à vrai dire, il est sans doute un peu trop jeune… Ce jour-là, ce sont plusieurs générations de villageois qui ont succombé, une fois de plus, à l’attraction de l’arbre. Marie-Ange est rassurée, la séance photo peut commencer. Aux alentours La forêt domaniale de Moloy abrite l’une des plus importantes populations françaises de sabots de Vénus. Cette espèce, la plus grande et aussi l’une des plus belles des orchidées d’Europe occidentale, trouve ici les conditions pseudo-montagnardes qui lui sont nécessaires pour se développer. Un cheminement a été aménagé par l’Office national des forêts.

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Le tilleul de Lucbardez-et-Bargues

Il est le gardien de la prairie. Et le témoin de la violence faite aux arbres autochtones. Nous sommes dans les Landes, où l’on a planté des pins. Beaucoup de pins… afin de fixer les dunes. En 2009, la tempête Klaus, qui traverse le Sud-Ouest, dessouche et sectionne les pins maritimes. Mais pas le tilleul des fils Delage ! C’est le benjamin, Nicolas (8 ans), qui l’a inscrit au concours de l’Arbre de l’année. Avec son frère Mario, il a grandi à ses côtés. Et dans ses branches ! Solides et accueillantes, elles forment comme un plafond, là-haut, telles les poutres d’une maison. Il n’y a pas d’arbre plus bienveillant que ce tilleul : de toute évidence, Mario et son ami Axel se sentent à l’abri dans sa ramure, qui enveloppe le tronc jusqu’au sol. Un, deux, trois… grimpez !

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Le tilleul de Provence

Il se trouve dans ma propriété, la Ferme Fontaine de Crème sur la commune de Banon, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il représente l’élément majeur et principal de ce site paisible et intact, sur lequel coule une source. La Ferme Fontaine de Crème était un site où se développaient diverses activités artisanales, dont des poteries destinées aux pèlerins, en guise d’offrandes. Des pièces archéologiques ont été retrouvées sur la propriété et sont toujours visibles au musée d’Apt. Cette propriété fait partie d’un site archéologique. À proximité, un oppidum, datant de 500 ans av. J.-C., était le site de culte d’une divinité guérisseuse qui donnait lieu à deux grands pèlerinages par an.

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Le tilleul de Saint-Cirgues

Ce qui frappe d’emblée, c’est la longueur inhabituelle de son tronc : pas moins de 7 mètres pour une hauteur totale estimée à 35 mètres ! Sans parler de son tour de taille qui avoisine les 9 mètres ! Il surplombe la ferme attenante depuis 400 ans. Sa candidature au concours de l’Arbre de l ‘année a été posée par Julien Tauran, étudiant en Midi-Pyrénées et « reporter arboricole » à ses heures : il aime partir à la recherche d’arbres vénérables. C’est François, un ami, qui lui a signalé le géant. Jadis, ce dernier devait abriter carrioles et calèches ; il est aujourd’hui entouré de tracteurs et de caravanes. Preuve qu’il fait toujours partie de la vie des agriculteurs saint-cirguois. Et, au vu de sa vitalité, pour encore longtemps !

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Le tilleul de Sully de Saint-Hilaire-Luc

Ses racines, longues et tortueuses, filent jusque sous les pavés de l’église, comme attirées par les chants qui s’en échappent. Mousses et lierre grimpent à l’assaut de son tronc entaillé de profondes rainures. Le beau tilleul, propriété de ce charmant bourg corrézien, a souvent de la visite : les fidèles à la sortie de la messe, les bûcherons chargés de son entretien régulier, les villageois pour la fête du 15 août… et tout plein d’enfants qui se retrouvent là pour goûter et jouer. Ce sont eux, par l’entremise de la jeune Adèle Turquin, qui présentent cet arbre remarquable au concours. Ils sont fiers de sa beauté mais aussi de son passé : vieux de 400 ans, n’a-t-il pas connu Marie-Angélique de Fontanges, l’une des favorites du Roi-Soleil ?

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