Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Le tilleul de Lucbardez-et-Bargues

Il est le gardien de la prairie. Et le témoin de la violence faite aux arbres autochtones. Nous sommes dans les Landes, où l’on a planté des pins. Beaucoup de pins… afin de fixer les dunes. En 2009, la tempête Klaus, qui traverse le Sud-Ouest, dessouche et sectionne les pins maritimes. Mais pas le tilleul des fils Delage ! C’est le benjamin, Nicolas (8 ans), qui l’a inscrit au concours de l’Arbre de l’année. Avec son frère Mario, il a grandi à ses côtés. Et dans ses branches ! Solides et accueillantes, elles forment comme un plafond, là-haut, telles les poutres d’une maison. Il n’y a pas d’arbre plus bienveillant que ce tilleul : de toute évidence, Mario et son ami Axel se sentent à l’abri dans sa ramure, qui enveloppe le tronc jusqu’au sol. Un, deux, trois… grimpez !

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Le tilleul de Provence

Il se trouve dans ma propriété, la Ferme Fontaine de Crème sur la commune de Banon, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il représente l’élément majeur et principal de ce site paisible et intact, sur lequel coule une source. La Ferme Fontaine de Crème était un site où se développaient diverses activités artisanales, dont des poteries destinées aux pèlerins, en guise d’offrandes. Des pièces archéologiques ont été retrouvées sur la propriété et sont toujours visibles au musée d’Apt. Cette propriété fait partie d’un site archéologique. À proximité, un oppidum, datant de 500 ans av. J.-C., était le site de culte d’une divinité guérisseuse qui donnait lieu à deux grands pèlerinages par an.

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Le tilleul de Saint-Cirgues

Ce qui frappe d’emblée, c’est la longueur inhabituelle de son tronc : pas moins de 7 mètres pour une hauteur totale estimée à 35 mètres ! Sans parler de son tour de taille qui avoisine les 9 mètres ! Il surplombe la ferme attenante depuis 400 ans. Sa candidature au concours de l’Arbre de l ‘année a été posée par Julien Tauran, étudiant en Midi-Pyrénées et « reporter arboricole » à ses heures : il aime partir à la recherche d’arbres vénérables. C’est François, un ami, qui lui a signalé le géant. Jadis, ce dernier devait abriter carrioles et calèches ; il est aujourd’hui entouré de tracteurs et de caravanes. Preuve qu’il fait toujours partie de la vie des agriculteurs saint-cirguois. Et, au vu de sa vitalité, pour encore longtemps !

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Le tilleul de Sully de Saint-Hilaire-Luc

Ses racines, longues et tortueuses, filent jusque sous les pavés de l’église, comme attirées par les chants qui s’en échappent. Mousses et lierre grimpent à l’assaut de son tronc entaillé de profondes rainures. Le beau tilleul, propriété de ce charmant bourg corrézien, a souvent de la visite : les fidèles à la sortie de la messe, les bûcherons chargés de son entretien régulier, les villageois pour la fête du 15 août… et tout plein d’enfants qui se retrouvent là pour goûter et jouer. Ce sont eux, par l’entremise de la jeune Adèle Turquin, qui présentent cet arbre remarquable au concours. Ils sont fiers de sa beauté mais aussi de son passé : vieux de 400 ans, n’a-t-il pas connu Marie-Angélique de Fontanges, l’une des favorites du Roi-Soleil ?

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Le tilleul de Vièban

Ce tilleul de 25 mètres de haut porte la mémoire et la fierté de la famille Cisterne. Planté par le grand-père pour la naissance de son fils, il fut redécouvert par Christelle après les tempêtes de 2003, seul arbre encore debout, inébranlable. Hommage aux anciens, voici le portrait d’un tilleul… généalogique !

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Le tilleul des Lieux Historiques de Vaucouleurs

À Vaucouleurs, une légende raconte que le cheval de Jeanne d’Arc s’est arrêté pour brouter les bourgeons d’un tilleul,avant d’emmener la Pucelle libérer la France. Ce tilleul est toujours là, veillant sur le site des lieux historiques. Quelques centaines d’années plus tard, le comité des fêtes rejoue, avec lui, ce haut fait de l’histoire de France. En scène, comédiens !

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Le tilleul du Joncquoy

C’est à l’occasion d’une randonnée que Françoise Dassonneville et sa fille Anaïs découvrent ce gros tilleul. Intriguées par une petite plaque de pierre sur laquelle est gravé un laconique « Tilleul du Joncquoy planté au XVe siècle », et séduites par le vieil arbre, elles cherchent alors à en savoir plus. Elles se lancent dans d’actives recherches, au point de devenir, m’avouent-elles dans un grand éclat de rire, de véritables spécialistes des tilleuls. Elles apprennent que le tilleul du Joncquoy est un survivant. En effet, une carte de 1706 indique qu’il y avait là trois autres tilleuls, aujourd’hui disparus. En 1650, le village d’Aubers est pillé et livré aux flammes. En 1721, l’arbre aurait été foudroyé et fendu en deux. Durant la Première Guerre mondiale, le village est rasé par les obus, mais l’arbre, un peu à l’écart des habitations, est miraculeusement épargné. Enfin, en 1999, il résiste à la fameuse tempête, probablement en raison de sa petite taille et de son tronc trapu. De quoi susciter le respect ! Il mérite bien de figurer sur le logo de l’office de tourisme de Weppes, cette petite région de la Flandre française située à proximité de Lille.

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Le tilleul remarquable

À la fin du XVIe siècle, pour célébrer la paix retrouvée dans le royaume de France et de Navarre, le duc de Sully, surintendant des finances du roi Henri IV, demanda que l’on plante des arbres le long des routes royales, des voies de navigation, ou auprès des églises. C’est ainsi que naquit le tilleul de Douvaine, qui aurait donc aujourd’hui environ 400 ans. Au début du XXe siècle, sous l’effet de la foudre, le tronc du tilleul de Douvaine se sépara en trois parties. Loin de dépérir, l’arbre a continué à pousser dans toutes les directions, en bouquets, comme un feu d’artifice, comme une forêt miniature. Cette curiosité naturelle valait bien un classement : ce fut chose faite en décembre 1925, par décret, lorsque le tilleul de Douvaine devint le sixième arbre remarquable et le cinquième tilleul protégé du département de la Haute-Savoie. Aux alentours Les marais de Chilly et de Marival forment un ensemble marécageux remarquable pour le département de Haute-Savoie. Le site présente de nombreuses prairies humides renfermant une diversité écologique exceptionnelle, avec plusieurs plantes remarquables, comme l’œnanthe fistuleuse, la petite scutellaire ou encore la laîche de Buxbaum.

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Le tilleul Rosny

Selon la tradition orale populaire, le tilleul de La Postolle aurait été planté en 1598 pour célébrer l’édit de Nantes et la paix revenue dans le royaume de France et de Navarre. La région fut durement touchée par ce conflit sanglant entre 1562 et 1598. Maximilien de Béthune, baron de Rosny et duc de Sully, fut le Premier ministre surintendant des finances d’Henry IV. Il réorganisa le pays en ruine, relança l’agriculture et le commerce. Il demanda que l’on plantât des ormes et autres arbres le long des routes royales et des canaux qu’il fit creuser. Ces arbres prirent les noms de « Sully » ou « Rosny » selon les lieux. Les tilleuls fréquemment plantés près des églises furent respectés et entretenus au fil des siècles. C’est le cas du Rosny de La Postolle. En 1789, c’est sous son ombre que furent signés les cahiers de doléances des délégués aux états généraux. Son tronc creux et noueux abrita longtemps les jeux des enfants. On vendait jadis ses fleurs parfumées au printemps. Elles font toujours le bonheur des abeilles, abritées derrière la pierre de dédicace, au-dessus du porche de l’église. Aux alentours Dans la forêt domaniale de Vauluisant (2 400 hectares), dite aussi de Lancy, on trouve des arbres remarquables, comme les « Cinq Frères », un bouquet de cinq chênes sessiles, ou encore le « Chêne du Sauvageon » (près de 5 mètres de circonférence), mais aussi des mégalithes : des dolmens, dont certains sont classés monuments historiques, et des polissoirs.

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Le vieux chêne aux deux chapelles

C’est l’un des doyens de notre pays. La légende voudrait qu’il ait été planté en 911, date de la fondation du duché de Normandie, mais les scientifiques pensent qu’il pourrait être plus âgé encore d’au moins un siècle. Il est donc au bas mot millénaire ! Deux petites chapelles superposées y ont été aménagées, la plus ancienne date de 1696. Il en a connu des vicissitudes ! Forcément, quand on traverse les siècles, on est exposé aux fureurs de la météo et à celle des hommes : plusieurs fois foudroyé, plusieurs fois menacé d’être coupé… Mais il est toujours là. Les habitants, des érudits, des amoureux des arbres, des personnalités… beaucoup lui ont consacré du temps et de l’amour. Il est aujourd’hui, consolidé par une structure métallique. Avec ses chapelles, son escalier en colimaçon, ses diverses pancartes, ses câbles et ses protections variées, il présente une silhouette étrange, mi-arbre, mi-robot. On préserve ce très vieil arbre, mémoire du temps qui passe, pour sa valeur culturelle et historique. Et ses 30 000 visiteurs annuels ne s’y trompent pas. Aux alentours Les vallées et les boisements de la Sainte-Gertrude et de la Rançon se composent de milieux naturels variés qui confèrent à la zone un grand intérêt écologique : forêts, prairies sèches et humides, marais, rivières et pelouses calcicoles. Ces dernières abritent de nombreuses espèces d’orchidées.

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