Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Le kaori blanc de la rivière bleue

Nous avons vécu cinq mois en Nouvelle-Calédonie, où nous avons pu visiter un parc naturel à deux reprises. La première fois, à la fin de l’été, l’arbre était entièrement visible : nous avons été éblouis par le contraste de cette terre si rouge et cet arbre isolé. Quand nous sommes revenus, au début de l’automne, il était totalement immergé. Le contraste était frappant. Nous étions plus qu’étonnés.

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Le magnolia de Soulanges de Trois Fontaines l’Abbaye

En arrivant à l’abbaye des Trois-Fontaines, impossible de rater les vingt mètres de haut du beau magnolia. Cette superbe boule rose, entretenue avec amour par les Amis de l’abbaye, réveille le romantique qui sommeille en chacun de nous. Ruines cisterciennes, arbre merveilleux et fleurs en offrande… à vous de rêver !

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Le magnolia grandiflora de l’École de Purpan

Quand les élèves ingénieurs de Purpan veulent s’échapper des cours, c’est sous le plus vieux magnolia d’Europe (280 ans), qu’ils viennent trouver la tranquillité. Son couvert de 1 000 m2, et ses multiples troncs forment un dédale où il fait bon se perdre et se retrouver, pour une amourette ou pour refaire le monde. Pour vivre heureux, vivons cachés !

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Le mûrier d’Aubergenville

« La ville à la campagne », telle est la devise d’Aubergenville. Sylvain et Pascal, responsables des espaces verts, l’ont prise à la lettre et soignent ce beau mûrier à l’histoire si difficile. De son tronc cassé ont dragonné de nouvelles pousses qui lui donnent cet aspect si particulier, et un érable pousse au centre du tronc. Leçon de vie, au coeur de la ville !

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Le noyer

On ne peut le manquer : il est là, dans toute sa splendeur, à étaler ses longues branches au milieu de cette ferme normande. Sa particularité est d’avoir un tronc court et une ramification des branches charpentières qui démarre tout près du sol. On devine que dès son plus jeune âge, il bénéficiait déjà de lumière et de la large place qu’on lui accorde aujourd’hui, ce qui fait de lui le noyau central de l’exploitation. En cette fin d’été, Cécile Rousselet est très affairée à ramasser les nombreux fruits de ses vergers. C’est une année prodigue. Exploitante agricole, elle récolte et transforme essentiellement des pommes et des petits fruits rouges. Son cidre est un délice. Elle connaissait le concours depuis quelques années, mais c’est la première fois qu’elle présente un arbre, son arbre. Le noyer est un refuge pour la faune, chaque année il abrite un nid de pie et, dès l’automne, les écureuils viennent y chercher des noix dont ils raffolent, c’est un plaisir quotidien de les voir. « Le noyer est un havre de paix et une source de bien-être, il fait l’admiration de nos visiteurs. Il nous fournit fraîcheur et ombre nécessaire l’été, une nourriture riche à l’automne et une vue magnifique toute l’année », confie Cécile. Sa candidature n’a pour ambition que de mettre un arbre du quotidien en valeur, un arbre auquel on se sent lié, pour sensibiliser à la préservation de la nature. C’est l’essence même du concours.

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Le noyer familial de Renescure

Assis, tel un patriarche au milieu de sa famille réunie autour du noyer, monsieur Facqueur est un homme heureux. Depuis 56 ans, l’arbre fait la fierté de son jardin. Il n’avait que 24 ans lorsqu’il l’a planté tout au fond du potager, à partir d’une noix. Extrêmement généreux, l’arbre le lui a rendu au centuple ! Il est grand et fort pour son jeune âge. Il faut dire qu’il a été chouchouté, avec de la bonne terre de compost à son pied. Solide pilier, ne symbolise-t-il pas l’amour, le respect, le partage, la solidarité ? Bref, toutes les valeurs familiales à lui tout seul ?

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Le palétuvier de Jarry

Forme buissonnante et silhouette en échasse, positionné seul en front de la façade littorale, entre terre et mer, à proximité de l’embouchure de la Rivière Salée qui sépare les deux principales îles de Guadeloupe, Grande-Terre et Basse-Terre, on reconnaît le palétuvier rouge de Jarry au premier coup d’oeil. Il nous rappelle qu’avec près de 8 000 ha de mangroves, l’écosystème le plus productif en biomasse à travers le monde, la Guadeloupe abrite la plus grande forêt humide des Petites Antilles. Ni plus ni moins. Et la mangrove est ici au coeur de la vie des hommes et de leurs croyances. En Guadeloupe, le bois des palétuviers était utilisé pour produire du bois de chauffe, ses feuilles vertes étaient préconisées pour les femmes après l’accouchement et l’extrémité des tiges, qui n’ont pas, elles, de contact avec l’eau de mer, s’employait contre les maux dentaires. La mangrove, cette forêt à l’allure inquiétante, a servi de refuge aux « Neg’Marrons », les esclaves qui ont lutté pour leur liberté en fuyant la propriété de leur maître. S’échapper dans cet espace inhospitalier leur permettait de perdre les chiens lancés à leur poursuite. Pour se protéger des piqûres d’insectes, les « Neg’Marrons » s’enduisaient de la vase de la mangrove donnant naissance dans l’imaginaire à d’effrayants zombies, les fameux « soukounians ».

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Le phare de la Queyrie

Nous sommes un groupe informel de randonnée à pied, à raquettes et à skis de fond et nous nous régalons dans ces grandes étendues du Vercors, que nous parcourons en tous sens et en toutes saisons. La plaine de la Queyrie est notre endroit préféré.

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Le pin parasol du Beausset

En retrait de l’effervescence de la côte, il est là, offrant sa beauté et son ombre de près de 4 mètres d’envergure à ceux qui cherchent la fraîcheur face au soleil d’azur. Le pin parasol du « château » du Beausset est à l’image des valeurs de la maison des Frères : généreux, bienveillant et rassemblant autour de lui tous ceux qui souhaitent partager un moment de paix et de repos.

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Le Pin polypode

On se demande à plusieurs reprises si l’on est sur la bonne route, tant celle-ci se rétrécit au fur et à mesure qu’elle gravit la pente vive de cette vallée ensoleillée du sud du Mercantour. Pourtant, les panneaux sont affirmatifs : l’arboretum de Roure n’est plus très loin, c’est certain. Ici, au bout de la route, on n’est pas au bout de notre surprise, ni de notre ravissement. Dans ce jardin d’altitude créé en 1988 par Marcel Kroenlein, botaniste et ancien directeur du jardin de Monaco, en collaboration avec Michèle Ramin, l’actuelle présidente, qui poursuit l’œuvre avec passion, on découvre un pin véritablement singulier. Il ne surprend pas par sa taille, somme toute modeste, ni même par son essence, le pin sylvestre étant un arbre spontané et bien répandu dans la vallée, mais plutôt par sa physionomie. En effet, il semble doté de nombreux pieds, une dizaine, ce qui est très inhabituel pour un pin sylvestre et ce qui en fait un « pin polypode ». Au départ, on pensait à l’arboretum qu’il s’agissait de plusieurs arbres entremêlés. Pour percer le mystère, on a donc délicatement enlevé la terre à ce que l’on pensait être leurs pieds. En définitive, il n’y avait qu’un seul et même pied, un tronc unique, et donc un seul et même arbre, un arbre pour le coup vraiment unique ! Aux alentours Les gorges du Cians et du Daluis offrent de vertigineux canyons, creusés par le Var dans des roches rouges appelées « pélites », qui datent du permien. Ces roches rouges correspondent à des cendres volcaniques et des sédiments fins déposés il y a plus de 250 millions d’années, qui ont subi une oxydation du fer plus ou moins forte. Il en résulte un paysage extraordinaire.

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