Le plateau de Cauria, sur la commune de Sartène, abrite l’un des sites archéologiques les plus importants de Corse : ici ont été répertoriés pas moins de 170 monolithes, disséminés à travers le maquis et les pâturages bordés de chênes-lièges. Entre dolmens et menhirs, l’un de ces arbres attire plus spécialement l’attention des visiteurs. Cela a été le cas pour Judith Lécuyer, qui, venue parcourir le site en famille, a été immédiatement séduite par son port et son harmonie, au point de le proposer au concours. En observatrice très avisée, elle a pu noter que « le rapport entre la largeur et la hauteur de l’arbre est égal à 18/11, c’est-à-dire au nombre d’or, soit environ 1,6 – un nombre généralement associé à l’harmonie et à la beauté ». Tout s’explique, donc !
Aux alentours
Dans le site archéologique, on découvre l’alignement de I Stantari, qui compte 11 menhirs, dont les plus célèbres statues-menhirs de Corse, (des hommes en armes, avec leur grande épée en relief) ; l’alignement de Renaghju, qui compte une quarantaine de menhirs ; et le dolmen de Funtanaccia, le plus emblématique des dolmens corses.
Rattaché à
La carte des arbres de France
En voilà une silhouette particulière : son écorce crevassée lui fait trois grandes protubérances, dont les deux latérales sont quasi symétriques, et lui donnent une forme unique, comme un air de rapace protecteur avec ses ailes déployées ! Ces ailes de bois, qui le rendent si original, pourraient provenir d’un incendie, comme en témoigne le cœur de l’arbre, qui est brûlé. Mais il faut avouer qu’un certain mystère demeure, un mystère qui ne manque pas de se manifester quand on approche de l’arbre, de l’aveu même de son découvreur : « Quand vous êtes sous l’arbre, sous ses ailes, vous ressentez instantanément un sentiment de protection. Vous avez la sensation, à la fois étrange et agréable, de devenir invincible et de percevoir les choses différemment. Vous avancez de quelques pas et cette sensation presque palpable disparaît totalement. Quand des enfants sont en dessous, ils ne prononcent plus un mot et ouvrent grand leurs yeux.» Le chêne-liège de Ghisonaccia, véritable arbre-oiseau, a des pouvoirs magiques !
Aux alentours
Pourquoi ne pas rendre une petite visite au pistachier lentisque qui a été élu Arbre de l’année 2011 ? Situé non loin, au lieu-dit Gattone, cet arbre serait le plus vieux de son espèce dans tout le bassin méditerranéen. Les spécialistes s’accordent à dire qu’il a entre 800
et 1 000 ans.
Rattaché à
La carte des arbres de France
Chaque année depuis 2011, le concours de l’Arbre de l’année permet de découvrir des arbres d’exception, de sensibiliser le grand public à la protection de ce patrimoine naturel Français.
Rattaché à
Paramétrages
Notre association a pour objectif de faire connaître le cyprès de Lambert et
d’encourager sa redécouverte et sa plantation. Le cyprès de Trébéron fait partie
des cyprès remarquables repérés en Bretagne.
Rattaché à
La carte des arbres de France
Les hêtres tortillards (ou faux de Verzy) sont une énigme. Aujourd’hui encore, on ne
sait pas avec certitude ce qui a provoqué cette mutation génétique du hêtre, qui se
caractérise par une capacité d’anastomose et de marcottage bien supérieure à la
normale. Il en résulte des arbres très singuliers et ce spécimen de l’Arboretum des
Barres n’échappe pas à la règle : un solide tronc tortueux porte de belles branches
noueuses qui forment de longues et amples boucles, une véritable voûte végétale faite de cascades
de verdure qui laisse filtrer la lumière avec malice et facétie. Cet arbre a été planté à l’Arboretum
durant l’hiver 1938-1939. On l’a acheminé ici par le train. Il avait été prélevé dans la célèbre
forêt de Verzy, près de Reims, où l’on trouve la plus grande concentration mondiale de hêtres
tortillards, avec un millier d’individus. Cet arbre est aujourd’hui multiplié par la pépinière de
l’Arboretum par greffage, pour être proposé ensuite aux visiteurs. Il constitue également un
formidable support pour les nombreuses visites pédagogiques proposées sur le site.
Aux alentours
L’Arboretum national des Barres est ouvert au public depuis 1985. Géré par l’Office national des
forêts, il abrite, sur 35 hectares, un remarquable patrimoine végétal constitué de 2 600 espèces
et sous-espèces, venues des cinq continents, et représentées par quelque 9 250 arbres
et arbustes.
Rattaché à
La carte des arbres de France
Nous sommes à une quarantaine de kilomètres de Verzy, donc au beau milieu de son aire de répartition. Les feuilles du fau (le hêtre, en ancien français), très denses, s’étalent en parasol,
cachant en partie son large tronc torsadé et ses branches tordues. D’où son autre nom de hêtre tortillard. Il fut planté voici 300 ans sur les terres d’un ancien monastère, et son histoire
est liée à celle des moines de Verzy, pour qui la forme de cet arbre étonnant était due à une intervention divine. Ils en peuplèrent tout un domaine, devenu réserve biologique. La légende
dit que Jeanne d’Arc serait venue les voir. Un grand-père entretient celui-ci aujourd’hui, ainsi que le parc qui l’entoure. Ce que ses petits-enfants ont trouvé, à juste titre, remarquable !
Rattaché à
La carte des arbres de France
Ma famille est du Morvan, nous y sommes
toujours très attachés. Depuis toujours, le site
du mont Beuvray a une richesse émotionnelle.
J’adore le contact avec les arbres et l’énergie qu’ils
transmettent est magique. Lorsqu’on se rapproche
de cet arbre immense, on pourrait penser qu’il
veut nous envelopper pour nous transmettre son
histoire.
Rattaché à
La carte des arbres de France
Ce magnifique ficus, dont le tronc est constitué de cinq charpentières qui se séparent tout près du sol, a précisément l’âge de 42 ans. Il a été planté en 1980 sous le commandement du lieutenant-colonel Porte, chef de corps du régiment du service militaire adapté de la Guadeloupe (RSMA). Cet arbre accompagne les jeunes volontaires de Guadeloupe et de Saint-Martin en formation au sein du RSMA, qui est un dispositif d’insertion socioprofessionnelle recrutant environ 800 jeunes éloignés de l’emploi par an, pour les préparer à une trentaine de métiers différents, avec un taux d’insertion supérieur à 80 %. Cet arbre est situé dans la ferme pédagogique, en cours de conversion agriculture biologique, qui accueille les volontaires stagiaires de la section du vivant.
Il pousse au bord d’une grande mare où
se plaisent des canards, des oies et des tortues aquatiques. Cette section forme les stagiaires à différents métiers : ouvrier polyvalent
de l’agriculture (maraîchage et élevage), ouvrier polyvalent de l’environnement (élagage) et agent polyvalent de l’environnement (aménagement paysager).
Rattaché à
La carte des arbres de France
Les pionniers caravelles (les 14-17 ans) du groupe scout de Saint-Denis sont si fiers de cet arbre qu’ils l’ont inscrit au concours de l’Arbre de l’année. Ou plutôt, de ces arbres,
car ils sont deux. Tellement imbriqués, ils ne font plus qu’un au centre du square Leconte de Lisle (le grand poète est né ici). Est-ce grâce à cette alliance que l’on fait souvent des rencontres
sous sa ramure ? Ou bien grâce à son beau port ombelliforme, où il fait bon se retrouver au frais ? On l’appelle aussi « arbre de l’intendant », en mémoire à Pierre Poivre, grand botaniste
originaire de Lyon dont la devise était : « Les obstacles déconcertent les têtes faibles et animent les bons esprits. » Ne serait-ce pas également une devise scoute ?
Rattaché à
La carte des arbres de France