Chaque année depuis 2011, le concours de l’Arbre de l’année permet de découvrir des arbres d’exception, de sensibiliser le grand public à la protection de ce patrimoine naturel Français.
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Paramétrages
Notre association a pour objectif de faire connaître le cyprès de Lambert et
d’encourager sa redécouverte et sa plantation. Le cyprès de Trébéron fait partie
des cyprès remarquables repérés en Bretagne.
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Les hêtres tortillards (ou faux de Verzy) sont une énigme. Aujourd’hui encore, on ne
sait pas avec certitude ce qui a provoqué cette mutation génétique du hêtre, qui se
caractérise par une capacité d’anastomose et de marcottage bien supérieure à la
normale. Il en résulte des arbres très singuliers et ce spécimen de l’Arboretum des
Barres n’échappe pas à la règle : un solide tronc tortueux porte de belles branches
noueuses qui forment de longues et amples boucles, une véritable voûte végétale faite de cascades
de verdure qui laisse filtrer la lumière avec malice et facétie. Cet arbre a été planté à l’Arboretum
durant l’hiver 1938-1939. On l’a acheminé ici par le train. Il avait été prélevé dans la célèbre
forêt de Verzy, près de Reims, où l’on trouve la plus grande concentration mondiale de hêtres
tortillards, avec un millier d’individus. Cet arbre est aujourd’hui multiplié par la pépinière de
l’Arboretum par greffage, pour être proposé ensuite aux visiteurs. Il constitue également un
formidable support pour les nombreuses visites pédagogiques proposées sur le site.
Aux alentours
L’Arboretum national des Barres est ouvert au public depuis 1985. Géré par l’Office national des
forêts, il abrite, sur 35 hectares, un remarquable patrimoine végétal constitué de 2 600 espèces
et sous-espèces, venues des cinq continents, et représentées par quelque 9 250 arbres
et arbustes.
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Nous sommes à une quarantaine de kilomètres de Verzy, donc au beau milieu de son aire de répartition. Les feuilles du fau (le hêtre, en ancien français), très denses, s’étalent en parasol,
cachant en partie son large tronc torsadé et ses branches tordues. D’où son autre nom de hêtre tortillard. Il fut planté voici 300 ans sur les terres d’un ancien monastère, et son histoire
est liée à celle des moines de Verzy, pour qui la forme de cet arbre étonnant était due à une intervention divine. Ils en peuplèrent tout un domaine, devenu réserve biologique. La légende
dit que Jeanne d’Arc serait venue les voir. Un grand-père entretient celui-ci aujourd’hui, ainsi que le parc qui l’entoure. Ce que ses petits-enfants ont trouvé, à juste titre, remarquable !
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Ma famille est du Morvan, nous y sommes
toujours très attachés. Depuis toujours, le site
du mont Beuvray a une richesse émotionnelle.
J’adore le contact avec les arbres et l’énergie qu’ils
transmettent est magique. Lorsqu’on se rapproche
de cet arbre immense, on pourrait penser qu’il
veut nous envelopper pour nous transmettre son
histoire.
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Ce magnifique ficus, dont le tronc est constitué de cinq charpentières qui se séparent tout près du sol, a précisément l’âge de 42 ans. Il a été planté en 1980 sous le commandement du lieutenant-colonel Porte, chef de corps du régiment du service militaire adapté de la Guadeloupe (RSMA). Cet arbre accompagne les jeunes volontaires de Guadeloupe et de Saint-Martin en formation au sein du RSMA, qui est un dispositif d’insertion socioprofessionnelle recrutant environ 800 jeunes éloignés de l’emploi par an, pour les préparer à une trentaine de métiers différents, avec un taux d’insertion supérieur à 80 %. Cet arbre est situé dans la ferme pédagogique, en cours de conversion agriculture biologique, qui accueille les volontaires stagiaires de la section du vivant.
Il pousse au bord d’une grande mare où
se plaisent des canards, des oies et des tortues aquatiques. Cette section forme les stagiaires à différents métiers : ouvrier polyvalent
de l’agriculture (maraîchage et élevage), ouvrier polyvalent de l’environnement (élagage) et agent polyvalent de l’environnement (aménagement paysager).
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Les pionniers caravelles (les 14-17 ans) du groupe scout de Saint-Denis sont si fiers de cet arbre qu’ils l’ont inscrit au concours de l’Arbre de l’année. Ou plutôt, de ces arbres,
car ils sont deux. Tellement imbriqués, ils ne font plus qu’un au centre du square Leconte de Lisle (le grand poète est né ici). Est-ce grâce à cette alliance que l’on fait souvent des rencontres
sous sa ramure ? Ou bien grâce à son beau port ombelliforme, où il fait bon se retrouver au frais ? On l’appelle aussi « arbre de l’intendant », en mémoire à Pierre Poivre, grand botaniste
originaire de Lyon dont la devise était : « Les obstacles déconcertent les têtes faibles et animent les bons esprits. » Ne serait-ce pas également une devise scoute ?
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Les figuiers étrangleurs sont des arbres qui ont développé une stratégie de survie tout
à fait particulière. Les graines, dispersées par les oiseaux, germent sur les branches
d’un arbre hôte : c’est la phase épiphyte, au cours de laquelle des racines aériennes
vont se développer. Une fois le sol atteint, les racines se soudent tout en continuant de
grossir, jusqu’à former un entrelacs solide, suffisamment résistant pour désormais
porter l’arbre. C’est la phase terrestre. Ce treillis végétal, qui semble étrangler l’arbre support,
est particulier et souvent spectaculaire. Il peut parfois conduire à l’étouffement de l’arbre hôte,
qui finit par disparaître, laissant un vide au centre du treillis de racines du figuier étrangleur.
La lutte pour la survie et la recherche de la lumière en forêt tropicale est impitoyable. Le figuier
grande feuille de Pointe-Noire figure parmi les figuiers étrangleurs. Il est perdu en forêt et difficile
d’accès. Il est très impressionnant avec ses énormes contreforts tentaculaires. Les membres de
l’association Zoom-Guadeloupe, qui en ont fait leur emblème, veillent affectueusement sur lui.
Aux alentours Outre leurs superbes forêts, les massifs montagneux de Basse-Terre sont également réputés
pour leurs rivières et cascades. Au Saut d’Acomat, bien connu des Guadeloupéens, une cascade
de neuf mètres de haut tombe dans un bassin de couleur émeraude et accueille le visiteur dans
un cadre verdoyant enchanteur.
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Entre ses longues racines, on aperçoit encore les murs de l’ancienne prison de Petit-Canal, port où débarquaient les esclaves durant la traite négrière. Maintenant, ne restent que des ruines, l’histoire d’un peuple, et la victoire d’une petite graine, germée il y a 120 ans,
qui a donné naissance à ce beau figuier de 25 mètres. « Maudit », vous êtes sûr ?
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