Chêne liège du genre Quercus suber, famille des Fagacées. Circonférence : 5,60 m. Hauteur : 20 mètres. Âge : près de 300 ans selon les techniciens forestiers de la DDA de Perpignan. Diamètre : 1,80 m à 1 m du sol. Poids : estimé à 6 tonnes.
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La chaleur est caniculaire. Laëtitia Bernard et son compagnon, du parc naturel régional de la Forêt d’Orient, me guident dans un bosquet entre deux pâtures, où les charolaises se sont repliées à la recherche d’un peu de fraîcheur. Les feuilles craquent sous nos pas, tout est sec, à part nos fronts qui dégoulinent. Nous arrivons près d’un chêne un peu caché, qui semble lui aussi souffrir. Une grosse charpentière cassée gît sur un vigoureux lit de ronces, nous empêchant d’approcher. Il faut l’aide d’une machette pour dégager un peu les lieux. L’arbre prend alors une dimension nouvelle : sans doute plus de six mètres de circonférence, probablement plus de deux ou trois siècles d’âge… Il a connu préalablement des jours meilleurs, comme en témoigne une ancienne barrière de bois, dissimulée sous les épines, qui évitait qu’on vienne piétiner son pourtour… Un beau chantier s’annonce, car il convient de lui redonner un peu de faste. C’est l’espoir du parc naturel, qui a entrepris la remise à jour de l’inventaire des arbres remarquables sur son territoire.
Aux alentours
Les lacs de la forêt d’Orient forment un vaste ensemble de 5 000 hectares d’étendues d’eau et constituent un complexe d’un intérêt ornithologique remarquable. Le plus grand, le lac d’Orient, avec ses 2 300 hectares, abrite une réserve naturelle munie d’un observatoire : vous aurez peut-être le privilège d’y observer le pygargue à queue blanche.
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À Meaucé, tout le monde est fier de son « gros chêne », qui figure même sur le logo de cette commune située aux portes du Perche. À commencer par Claude Charles,
son maire. C’est lui, avec ses adjoints, qui a posé la candidature de ce « gros pépère » de 8,60 mètres de circonférence au concours de l’Arbre de l’année. Un chêne à la croisée
des chemins, témoin de l’histoire du village depuis 650 ans ! Le bon roi Henri IV, qui venait chasser dans la région, se reposait volontiers à son pied. Les habitants de Meaucé
l’appellent aussi « chêne de la Vierge » car, à une époque, une branche, en se cassant, fit apparaître une cavité en forme de grotte. Décidément, un bel emblème !
Meaucé
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Arbre élu « arbre d’exception en Haut Limousin » par les
visiteurs de l’exposition estivale 2013 éponyme, proposée par
l’Office de tourisme intercommunal du Haut Limousin, en
partenariat avec l’association A.R.B.R.E.S.
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Un forestier qui aimait « ses » arbres.
En 1948, la parcelle est soumise à la vente des bois et ce chêne est
voué à l’abattage. En inspectant le chantier de martelage, le forestier
Émile Lemaire – mon père –, s’aperçut que cet arbre remarquable était
destiné à mourir. Il alerta l’inspecteur des Eaux et Forêts, lui demandant
d’intervenir afin de préserver ce chêne. Il fut ainsi démarqué, au grand
regret de l’exploitant forestier acquéreur de la coupe lors de la vente.
L’administration décida de le classer et de lui donner le nom de son
sauveur. Ce chêne porte donc une ceinture rouge avec les initiales
de son bienfaiteur : L.E.
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Dans les années 1970, le tracé prévu de l’autoroute A 26 suscite l’émoi des habitants du petit village de Zutkerque : il passe exactement sur le gros chêne situé à l’extrémité du bois de la Drueze et cet arbre est depuis toujours le lieu de rassemblement de tous les enfants du village. La mobilisation s’organise et aboutit à une légère déviation du tracé : le chêne est rendu à sa commune dans les délaissés de l’autoroute. L’arbre est préservé, mais désormais séparé de son village par un ruban de bruit et de fureur qui le frôle à quelques dizaines de mètres . Les enfants ne viendront plus. Éliane Clément et Jean-Marie Fabre, qui m’accompagnent et représentent la municipalité, espèrent bien lui redonner un peu d’attention. En créant des événements ou en traçant des sentiers de randonnée non loin de lui, ils veulent lui rendre la place et la notoriété qu’il mérite. Le goudron contre l’arbre, c’est une sorte de fable moderne tragique. Le plus fort à la longue sera-t-il forcément celui que l’on croit ?
Aux alentours
La réserve naturelle nationale du Platier d’Oye est sans conteste l’un des joyaux ornithologiques du département du Pas-de-Calais, avec 230 espèces d’oiseaux observées, dont 85 d’intérêt patrimonial. En toute saison, limicoles, laridés et anatidés notamment y sont présents en grand nombre.
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Ce chêne est un arbre remarquable du massif de la Clape. Isolé dans
un canyon aride et abrité, il est un excellent refuge en toutes saisons.
Je m’y ressource régulièrement.
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Le chêne de François Ier est un des nombreux trésors cachés
de la vallée de l’Antenne, que notre association se voue à
découvrir, révéler, préserver.
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Le plateau de Cauria, sur la commune de Sartène, abrite l’un des sites archéologiques les plus importants de Corse : ici ont été répertoriés pas moins de 170 monolithes, disséminés à travers le maquis et les pâturages bordés de chênes-lièges. Entre dolmens et menhirs, l’un de ces arbres attire plus spécialement l’attention des visiteurs. Cela a été le cas pour Judith Lécuyer, qui, venue parcourir le site en famille, a été immédiatement séduite par son port et son harmonie, au point de le proposer au concours. En observatrice très avisée, elle a pu noter que « le rapport entre la largeur et la hauteur de l’arbre est égal à 18/11, c’est-à-dire au nombre d’or, soit environ 1,6 – un nombre généralement associé à l’harmonie et à la beauté ». Tout s’explique, donc !
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Dans le site archéologique, on découvre l’alignement de I Stantari, qui compte 11 menhirs, dont les plus célèbres statues-menhirs de Corse, (des hommes en armes, avec leur grande épée en relief) ; l’alignement de Renaghju, qui compte une quarantaine de menhirs ; et le dolmen de Funtanaccia, le plus emblématique des dolmens corses.
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En voilà une silhouette particulière : son écorce crevassée lui fait trois grandes protubérances, dont les deux latérales sont quasi symétriques, et lui donnent une forme unique, comme un air de rapace protecteur avec ses ailes déployées ! Ces ailes de bois, qui le rendent si original, pourraient provenir d’un incendie, comme en témoigne le cœur de l’arbre, qui est brûlé. Mais il faut avouer qu’un certain mystère demeure, un mystère qui ne manque pas de se manifester quand on approche de l’arbre, de l’aveu même de son découvreur : « Quand vous êtes sous l’arbre, sous ses ailes, vous ressentez instantanément un sentiment de protection. Vous avez la sensation, à la fois étrange et agréable, de devenir invincible et de percevoir les choses différemment. Vous avancez de quelques pas et cette sensation presque palpable disparaît totalement. Quand des enfants sont en dessous, ils ne prononcent plus un mot et ouvrent grand leurs yeux.» Le chêne-liège de Ghisonaccia, véritable arbre-oiseau, a des pouvoirs magiques !
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Pourquoi ne pas rendre une petite visite au pistachier lentisque qui a été élu Arbre de l’année 2011 ? Situé non loin, au lieu-dit Gattone, cet arbre serait le plus vieux de son espèce dans tout le bassin méditerranéen. Les spécialistes s’accordent à dire qu’il a entre 800
et 1 000 ans.
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