Au sortir du confinement, en ce printemps particulier de 2020, de belles journées
ensoleillées illuminent le parc du lycée agricole Pierre-Paul-Riquet de Castelnaudary.
Sylvie Fauroux et ses élèves décident alors de faire les cours dehors, au pied d’un
grand chêne pubescent aux larges branches sinueuses, non loin de la carrière à
chevaux. L’arbre, lui, n’avait pas bougé, toujours aussi majestueux. C’est comme
s’il attendait la présence des hommes, la venue des enfants, témoigne Sylvie. En foulant l’herbe
tendre et la rosée matinale pour s’installer sous cet abri naturel, les élèves se sont reconnectés
à l’environnement qui était le leur avant l’apparition du virus et ont repris leur vie. Les élèves
ont été invités à inventer leur propre légende du chêne pubescent. Le point commun de ces
histoires : le vieux chêne apparaît comme le protecteur des êtres vivants du lycée – chevaux,
brebis, écureuils, grenouilles, canards, insectes, fleurs et humains. Il est le gardien du temple,
en quelque sorte. Il faut dire que le grand chêne a vu passer un grand nombre d’élèves et qu’il est
le témoin et le gardien de nombreux secrets depuis plus de deux cents ans. Combien de baisers
échangés en catimini par les adolescents a-t-il abrités ? Au moins un, avance la professeure, qui
confie avoir rencontré son mari ici même il y a presque trente ans…
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La carte des arbres de France
Au sortir du confinement, en ce printemps particulier de 2020, de belles journées
ensoleillées illuminent le parc du lycée agricole Pierre-Paul-Riquet de Castelnaudary.
Sylvie Fauroux et ses élèves décident alors de faire les cours dehors, au pied d’un
grand chêne pubescent aux larges branches sinueuses, non loin de la carrière à
chevaux. L’arbre, lui, n’avait pas bougé, toujours aussi majestueux. C’est comme
s’il attendait la présence des hommes, la venue des enfants, témoigne Sylvie. En foulant l’herbe
tendre et la rosée matinale pour s’installer sous cet abri naturel, les élèves se sont reconnectés
à l’environnement qui était le leur avant l’apparition du virus et ont repris leur vie. Les élèves
ont été invités à inventer leur propre légende du chêne pubescent. Le point commun de ces
histoires : le vieux chêne apparaît comme le protecteur des êtres vivants du lycée – chevaux,
brebis, écureuils, grenouilles, canards, insectes, fleurs et humains. Il est le gardien du temple,
en quelque sorte. Il faut dire que le grand chêne a vu passer un grand nombre d’élèves et qu’il est
le témoin et le gardien de nombreux secrets depuis plus de deux cents ans. Combien de baisers
échangés en catimini par les adolescents a-t-il abrités ? Au moins un, avance la professeure, qui
confie avoir rencontré son mari ici même il y a presque trente ans…
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Il est des arbres qui marquent des vies, qui jalonnent les existences. Joël Durand se souvient
parfaitement des heures passées à jouer avec ses copains au pied du chêne du Plessis
Landry, des innombrables allées et venues entre son village de la Richard et le bourg de
La Mothe-Achard à emprunter le chemin qui passe au pied du grand arbre. L’arbre était
le repère, le point de rendez-vous, tout le monde le connaissait et l’appelait « l’arbre » sans
autre développement. Joël aime les arbres et celui-ci, qui l’accompagne depuis son enfance, il le
trouve beau, tout simplement. Il aime l’idée qu’il fasse le lien entre les générations : alors que nous
terminons la séance de prise de vues, une jeune fille rentrant du lycée emprunte le chemin, que
tant d’autres ont parcouru avant elle. Il aime aussi penser l’arbre comme un bien commun, et
pas seulement celui de son propriétaire actuel (qui voit d’ailleurs cette candidature d’un très bon
oeil). Une vie d’arbre est faite de plusieurs vies d’hommes, et celui-ci, plusieurs fois centenaire, ne
saurait mentir. Notre homme, lui, partage la vie de nombreux arbres : on apprend par son épouse
Valérie qu’il se fait offrir un arbre comme unique cadeau pour chacun de ses anniversaires.
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Au sommet d’une falaise de schiste surplombant une rivière, une lande de bruyères
et d’ajoncs déploie des inflorescences pourpres et jaunes. à proximité, un dédale
mordoré de fougères-aigles conduit au jardin du Roc’h, dans les effluves subtils et
délicieux de la pierre et de la mousse chauffées par le soleil. Des bananiers et des
palmiers, des bonsaïs, des cactus, une petite mare et ses plantes aquatiques, des
fleurs de toutes sortes… C’est un jardin extraordinaire, qui se niche ici comme un secret bien
gardé. Et, au milieu, une petite pâture se déploie autour d’un arbre séculaire, un chêne ramassé
et boursouflé, plusieurs fois centenaire, devenu compagnon de fortune pour les deux moutons, un
noir (Scorff, du nom de la rivière) et un blanc (La Blanche), qui, en cette chaude journée, viennent
y trouver une ombre salvatrice. Son tronc est totalement creux et, sous un certain angle, une
amusante tête de personnage de dessin animé y apparaît, nous montrent Ronan, le propriétaire,
et sa fille Janelle. On a beau être le seigneur du jardin, ça ne justifie pas de se prendre au sérieux.
Aux alentours
La presqu’île de Quiberon, les célèbres alignements de Carnac, Belle-Île-en-Mer, avec les aiguilles
de Port-Coton et la pointe des Poulains… Les sites d’intérêt ne manquent pas en Bretagne sud,
à quelques encablures du chêne du Roc’h.
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Nous avons acheté cette propriété de 38 000 m2 en 2000.
Nous avions remarqué que la plupart des beaux arbres de
bordure étaient derrière la clôture. Nous avons fait effectuer
un bornage, et – oh, surprise ! –, ils sont rentrés dans
notre giron, car la clôture avait autrefois été posée de façon
fantaisiste. Cela nous a fortement intéressés, car nous
avons créé sur la propriété le « refuge le Coupoy », réserve
de biodiversité, sous le patronage de la LPO et de la Société
d’étude et de protection des mammifères.
El Diablo ne semble pas connu dans la région, car il est
situé en fond de propriété, elle-même encadrée par des
terrains incultes réservés aux chasseurs. Seuls les membres
des associations auxquelles nous adhérons le connaissent.
Nous avons nous-mêmes découvert avec surprise cette
silhouette, grâce à un éclairage particulier dû à un temps
couvert. Des liens particuliers unissent tous les arbres de
la propriété à mon mari, qui va souvent leur parler, les
encourager, voire les caresser... – je suis jalouse ! Nous
faisons visiter gracieusement le site et le jardin bio à tout
visiteur qui en formule la demande.
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Le concours de L’Arbre de l’année n’est pas un concours de miss ou de mister, mais au petit jeu de l’esthétique pure, il faut bien l’admettre, le chêne de Tombebœuf pourrait faire des ravages. Il a la silhouette parfaite et harmonieuse de l’arbre qui a grandi sans manquer d’eau, ni de soleil, ni d’espace, au beau milieu d’une prairie verte, avec la compagnie des vaches. Symétrique, doté d’un port majestueux, équilibré… Ces mots reviennent souvent dans la bouche de ses admirateurs. Ce chêne possède la forme idéale, celle de l’arbre que les enfants dessinent d’instinct. Si les vaches l’ont longtemps sculpté en mangeant les tiges et les feuilles accessibles, lui donnant au fil du temps l’aspect particulier d’un champignon, il dépose à présent ses branches au sol, sûr de sa force et de sa beauté. Roger Monchany, son propriétaire, né dans la ferme toute proche et qui a toujours vécu auprès du grand arbre, tire désormais un fil en périphérie pour le préserver des sabots et de la dent du bétail. Tout en bienveillance.
Aux alentours
Le lac de l’Escourou offre d’excellentes conditions d’observation des oiseaux en automne, lors de la migration. Les niveaux d’eau étant alors très bas. On pourra donc y observer nombre de limicoles (bécasseaux, chevaliers, barges, gravelots…), avec parfois quelques espèces rares, comme le bécasseau rousset et le chevalier stagnatile.
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Chêne liège du genre Quercus suber, famille des Fagacées. Circonférence : 5,60 m. Hauteur : 20 mètres. Âge : près de 300 ans selon les techniciens forestiers de la DDA de Perpignan. Diamètre : 1,80 m à 1 m du sol. Poids : estimé à 6 tonnes.
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La chaleur est caniculaire. Laëtitia Bernard et son compagnon, du parc naturel régional de la Forêt d’Orient, me guident dans un bosquet entre deux pâtures, où les charolaises se sont repliées à la recherche d’un peu de fraîcheur. Les feuilles craquent sous nos pas, tout est sec, à part nos fronts qui dégoulinent. Nous arrivons près d’un chêne un peu caché, qui semble lui aussi souffrir. Une grosse charpentière cassée gît sur un vigoureux lit de ronces, nous empêchant d’approcher. Il faut l’aide d’une machette pour dégager un peu les lieux. L’arbre prend alors une dimension nouvelle : sans doute plus de six mètres de circonférence, probablement plus de deux ou trois siècles d’âge… Il a connu préalablement des jours meilleurs, comme en témoigne une ancienne barrière de bois, dissimulée sous les épines, qui évitait qu’on vienne piétiner son pourtour… Un beau chantier s’annonce, car il convient de lui redonner un peu de faste. C’est l’espoir du parc naturel, qui a entrepris la remise à jour de l’inventaire des arbres remarquables sur son territoire.
Aux alentours
Les lacs de la forêt d’Orient forment un vaste ensemble de 5 000 hectares d’étendues d’eau et constituent un complexe d’un intérêt ornithologique remarquable. Le plus grand, le lac d’Orient, avec ses 2 300 hectares, abrite une réserve naturelle munie d’un observatoire : vous aurez peut-être le privilège d’y observer le pygargue à queue blanche.
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À Meaucé, tout le monde est fier de son « gros chêne », qui figure même sur le logo de cette commune située aux portes du Perche. À commencer par Claude Charles,
son maire. C’est lui, avec ses adjoints, qui a posé la candidature de ce « gros pépère » de 8,60 mètres de circonférence au concours de l’Arbre de l’année. Un chêne à la croisée
des chemins, témoin de l’histoire du village depuis 650 ans ! Le bon roi Henri IV, qui venait chasser dans la région, se reposait volontiers à son pied. Les habitants de Meaucé
l’appellent aussi « chêne de la Vierge » car, à une époque, une branche, en se cassant, fit apparaître une cavité en forme de grotte. Décidément, un bel emblème !
Meaucé
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Arbre élu « arbre d’exception en Haut Limousin » par les
visiteurs de l’exposition estivale 2013 éponyme, proposée par
l’Office de tourisme intercommunal du Haut Limousin, en
partenariat avec l’association A.R.B.R.E.S.
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